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ESSAI Ford Ranger : Plus soft mais de look seulement

Ford vient d'apporter quelques retouches à son pick-up. Son apparence s'adoucit quelque peu, mais il ne perd en revanche rien de sa robustesse ni de ses capacités.

Laurent Zilli Laurent Zilli | Publié le 4 févr. 2016 | Temps de lecture : 9 min

Si dans la catégorie des pick-up “maxi” les Américains sont les maîtres du jeu avec les Dodge Ram, Chevrolet Silverado et, bien entendu, Ford F-Series, ce sont plutôt les Japonais qui mènent la danse dans la catégorie inférieure. Chez nous en effet, quand on pense pick-up, on dit Toyota, Mitsubishi ou Nissan. Pourtant, le Ford Ranger est l'un des best-sellers de la catégorie en Europe. Trois ans après l'apparition de la présente génération, il reçoit donc une petite mise à jour.

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Petite, pas tant que ça en fait, si on se met à la place de l'acheteur qui choisit le pick-up par goût plus que par nécessité. Car cet acheteur-là appréciera plus encore que le professionnel le fait que le Ranger reçoive désormais des équipements presque dignes d'une berline de la marque. Nous pensons notamment au système multimédia SYNC2, à écran tactile 8'' et commande vocale, qui peut équiper toute la gamme Ford, à l'exception de la Fiesta et de la Ka. Citons encore d'autres nouveautés, comme l'avertissement de changement involontaire de bande avec correction de cap active, le cruise control à radar, l'alerte anti-collision ou les capteurs de parking avant, qui complètent la caméra de recul déjà disponible. Nouveauté encore, l'ESP capable de contrôler aussi la stabilité d'une remorque.

Moins agressif

Comme d'autres pick-up donc, le Ford Ranger se civilise pour offrir un agrément de conduite de plus en plus éloigné du monde de l'utilitaire. Il se civilise aussi esthétiquement, et c'est sur la version Wild Track qu'on le remarque le plus. Car dans sa mouture précédente, cette version avait réellement quelque chose d'agressif, de “Tu veux ma photo ?”. Avec ses nouveaux phares et sa calandre redessinée, même avec sa teinte orange et ses chromes généreux, on n'a plus l'impression que le Ranger va nous faire notre fête au coin d'un bois. C'est désormais juste un véhicule “qui en a”… mais qui les garde pour lui ! Comme nous le disions plus haut, le système SYNC2 fait à présent partie des options, et ce fut l'occasion pour Ford de totalement redessiner les planche de bord et console centrale. Y a pas à dire, c'est beaucoup plus harmonieux. Au passage, la qualité y gagne un brin mais là, on reste encore assez loin du monde de la voiture. Comprenez que si l'apparence est flatteuse, le tapotement révèle encore pas mal de plastiques creux.

Moins 17%

Enfin, la mécanique n'a pas été oubliée. Que du diesel au programme bien sûr, et ça commence par le 2.2 TDCi 160ch, soit 10 chevaux de gagnés par rapport à la version sortante. Ford annonce
une baisse de 17% des consos et
émissions, homologuées à
6,5 l/100km et 171g CO2/km. Mais puisqu'il s'agit d'un utilitaire à la fiscalité spécifique, on aurait tort de se priver du 5 cylindres 3.2 TDCi 200ch/470Nm… Le client a le choix entre boîte manuelle ou auto, toujours 6 rapports, et seule la transmission 4×4 est retenue en Belgique. Et c'est du 4×4 “à l'ancienne”, que l'on enclenche soi-même au besoin, enrichie en plus de rapports courts et, en option, d'un verrouillage de différentiel arrière. Entre cet outillage, la garde au sol de 23 cm et d'excellents angles de franchissement, le Ranger est une vraie bête en tout terrain.

Partout !

Une fois n'est pas coutume, c'est d'ailleurs uniquement sur un parcours tout-terrain que nous avons (brièvement) découvert le nouveau Ranger. Impossible donc de vous dire si Ford a réussi à civiliser la raideur des suspensions arrière, inhérente aux pick-up qui roulent à vide, mais nous pouvons par contre affirmer que sur les terrains les plus difficiles, le Ranger se promène. Et les plus purs amateurs de 4×4 apprécieront qu'on ne trouve ici que très peu d'assistances électroniques. Oui, il y a une aide au démarrage en côte et un Hill Descent Assist, mais c'est tout. Pas de système par lequel on prédéfinit le terrain qu'on a sous les roues, comme on en a chez Land Rover ou Jeep. à charge du conducteur de bien doser les gaz et de bien choisir son rapport pour telle ou telle difficulté. Il faut vraiment s'impliquer, et c'est très sympa. 

Conclusion

Mécaniquement, l'évolution n'est pas transcendante, même si elle est appréciable. Le mot face-lift par contre n'est pas usurpé : dedans comme dehors, le Ranger fait ce qu'il faut pour être plus “2016”. Approuvé !

Le Ranger 2.2 TDCi 160 Wild Track en quelques chiffres

Moteur : 4 cylindres turbo diesel, 2.198cc; 160ch à 3.700tr/min; 375Nm à 1.500tr/min.

Transmission : 4×4.

Boîte : manuelle 6 rapports.

L/l/h (mm) : 5.359/1.850/1.815

Poids à vide (kg): 2.330

Réservoir (l) : 80

0 à 100 km/h (sec.) : 12

Points positifs

Look adoucit mais toujours expressif

Nouvelles technologies (conduite, multimédia)

Consos en baisses

Capacités 4×4 de haut niveau

Points négatifs

Encombrement en ville

“Confort” typique des pick-up

L'autre motorisation

3.2 TDCi : 200ch, 9,7l/100km, 175km/h, 38.847 euros TVAC.

Prix : 37.395 € TVAC

Puissance : 160 ch

V-max : 174 km/h

Conso. mixte : 6,5 l/100km

CO2 : 171 g/km

 

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