Essais auto

ESSAI VW Polo: on craint pour la Golf!

La petite Polo est devenue (très) grande : taille, technologie, comportement routier. Elle a tout pour attirer les clients de sa… grande sœur (qui n’est, justement, plus beaucoup plus grande qu’elle) !

Maxime Pasture | Publié le 4 oct. 2017 | Temps de lecture : 12 min

Je pourrais commencer en vous disant : « Vous souvenez-vous de la première Polo de 1975 ? ». Hé bien non, vu mon âge, je vais plutôt vous demander : « Vous souvenez-vous de la Polo de 3e génération, en 1994 ? ». Moi, je m’en souviens bien. Si elle existait déjà en 5 portes, je me remémore surtout la petite version 3 portes, avec laquelle beaucoup de jeunes ont appris à conduire. En 2017, trois générations de Polo plus tard, elle n’existe même plus en 3 portes ! Est-ce grave ? Non, car c’est le marché qui le demande… Mais bon, avec cette Volkswagen Polo Mk6, ne parlez plus de « petite » Polo. Car en 2017, elle est devenue aussi grande qu’une Golf de 1997 ! D’accord, c’était il y a 20 ans et chez VW – chez les autres constructeurs aussi – on nous dit que les morphologies ont évolué, mais tout de même!

Elle a du coffre!

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Assez polémiqué, parlons chiffres : la Polo version 2017 a gagné 81 mm en longueur, pour maintenant dépasser les 4 mètres, et 69 mm en largeur. Mais avec sa toute nouvelle plateforme MQB A0 (inaugurée sur la nouvelle Seat Ibiza), c’est surtout son empattement qui en profite pour gagner près de 10 cm (94 mm) ! Je vous laisse imaginer l’espace supplémentaire aux places arrière. Ce qui est encore plus incroyable, c’est l’espace dégagé dans le coffre : + 25%, portant sa capacité à 351 litres, contre… 380 litres pour la Golf ! Voilà déjà une menue différence entre les deux modèles. Et ce n’est pas tout…

Un peu de couleur… à l’intérieur!

Même à l’avant, en s’installant en passager ou au volant, on observe le grand meuble de bord et on a l’impression d’avoir affaire à une auto du segment supérieur. Mais dans l’habitacle, la principale bonne nouvelle, c’est que l’on peut rendre ce meuble de bord bien moins sobre qu’auparavant ! VW nous offre de la couleur, jusqu’à 13 décors, qui vont si bien avec ce genre de véhicule. Evidemment, tout dépendra du niveau de finition retenu…

Digital 2.0

Grande nouveauté également à l’intérieur : le tableau de bord peut être, en option, entièrement digital grâce à l’Active Info Display de seconde génération. La Polo est la première VW à hériter de cette mise à jour. Ainsi, on peut par exemple afficher la navigation sur toute la largeur de l’écran, en pressant longuement le bouton « Ok » du volant multifonction. Le résultat est de bonne qualité mais à l’utilisation, c’est un peu fastidieux, surtout si l’on veut personnaliser les cadrans et compte-tours car pour ce faire, il faut passer par l’écran tactile du système multimédia. Concrètement, même si sa définition était peut-être moindre, l’Active Info Display de première génération semblait globalement mieux. Mais cette option n’arrivera que plus tard sur le marché, de quoi peut-être la peaufiner et s’inspirer davantage du système mieux calibré de chez Audi…

Côté connectivité, la Polo est assez complète, sans innover. Par contre, son système d’info-divertissement se contrôle maintenant grâce à un écran tactile 6 ou 8 pouces inspiré de ses grandes sœurs Golf et Passat. Aussi, on peut maintenant recharger son smartphone par induction en le posant simplement dans l’espace de rangement dédié de la console centrale.

Mentions spéciales

Avec son look, ses nouveaux coloris extérieurs et ses nouvelles jantes, la Polo devrait moins passer inaperçue que l’ancienne mouture. Mention spéciale pour la barrette de calandre chromée qui change de forme une fois arrivée dans les optiques avant, selon les finitions. Autre mention spéciale du côté des assistances à la conduite, venues tout droit des segments supérieurs : freinage d’urgence en ville avec reconnaissance des piétons (de série !), capteur d’angle mort, régulateur de vitesse adaptatif avec fonction stop & go permettant à la voiture d’avancer et de freiner automatiquement en fonction de la circulation (avec boîte automatique DSG uniquement), park-assist avec fonction de freinage en stationnement, etc.

Même au CNG

Nous voilà prêts à attaquer la ville pour savoir si la Polo en est toujours la reine. Mais avant cela, un petit résumé des motorisations s’impose. Pour l’instant, seuls les 1.0 essence sont disponibles : 1.0 atmosphérique en 65 et 75 chevaux, accompagnés du 1.0 TSI 95ch. En 2018 arriveront le nouveau 1.5 TSI 150ch ainsi que la Polo GTI équipée d’un 2.0 TSI de 200 chevaux (la cylindrée augmente de 1,8 à 2 litres : qui parlait de downsizing !?). Plus tard cette année, un 1.0 TSI de 115 chevaux, les 1.6 TDI diesel de 80 et 95 chevaux ainsi qu’un tout nouveau 1.0 TGI au gaz naturel CNG complèteront la gamme. Comme quoi, VW ne mise pas seulement sur l’électrique à terme, mais aussi sur d’autres alternatives…

Toujours neutre mais plus dynamique

Parmi ce beau panel de motorisations, nous avons pu tester le 1.0 de 75 chevaux en boîte manuelle à 5 rapports, idéal pour la ville mais aussi le 1.0 TSI qui, avec ses 95 chevaux et son turbo, offre une plus grande polyvalence et une meilleure consommation (4,5l/100km). Il peut être marié à la boîte DSG 7 rapports qui, mis à part au démarrage, se montre plutôt efficace mais aussi un peu plus gourmande (4,7l/100km). Côté comportement, la Polo nous a semblé encore plus aboutie. Si son comportement est toujours très neutre, elle sous-vire bien moins qu’auparavant, grâce à un train avant bien plus rigoureux et surtout une direction mieux calibrée. Là aussi, la Polo se rapproche donc de la Golf !

Conclusion

Un peu plus technologique qu’une Seat Ibiza, la nouvelle Polo se place en solide concurrente de la dernière Ford Fiesta. Mais si ses assistances lui permettent de rester très sereine en ville, pour la compacité, on repassera !

+

Habitabilité/volume de coffre

Châssis plus rigoureux

Plus agréable sur voie rapide

Plus si compacte que cela…

Manipulations de l’Active Info Display

La Polo 1.0 TSI 95ch BMT en quelques chiffres

Moteur : 3 cylindres turbo à injection directe d'essence ; 999cc ; 95ch de 5.000 à 5.500 tr/min ; 175Nm de 2.000 à 3.500 tr/min

Transmission : aux roues avant

Boîte : manuelle 5 rapports (DSG 7 rapports en option)

L/l/h (mm) : 4.053/1.751/1.461

Poids à vide (kg) : 1.145

Volume du coffre (l) : 351

Réservoir (l) : 40

0 à 100 km/h (sec.) : 10,8

Prix : 16.900 € TVAC

V-max : 187 km/h

Conso. mixte : 4,5 l/100km

CO2 : 103 g/km

Autres motorisations :

1.0 BMT : 65ch ; 4,8l/100km ; 164km/h ; 14.990€ TVAC

1.0 BMT : 75ch ; 4,8l/100km ; 170km/h ; 15.990€ TVAC

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