Essais auto

ESSAI Jeep Wrangler : L’anti-SUV

Certes, le nouveau Jeep Wrangler s’équipe d’une boite automatique à huit rapports et d’options de connectivité. Certes, il offre un meilleur comportement sur la route. Mais cela n’en fait pas un SUV pour autant. Ouf !

Nicolas Joannès Nicolas Joannès | Publié le 25 sept. 2018 | Temps de lecture : 7 min

Rappelons que le Wrangler est l’héritier de la fameuse Jeep Willys de la seconde guerre mondiale. Depuis lors, les générations se sont succédées en conservant les fondamentaux du design : calandre à sept fentes, phares ronds (à l’exception de la génération YJ), passages de roue trapézoïdaux, pare-brise vertical et formes carrées. Evidemment, le nouveau venu ne déroge pas à la règle mais cette génération JL revendique tout de même quelques évolutions : largeur accrue, ceinture de caisse plus basse ou plus grandes vitres. Une calandre plus inclinée est également présente pour optimiser, relativement, l’aérodynamisme et l’entrecroisement entre les fentes extérieures et les phares rend hommage au légendaire modèle CJ de 1945. Les phares passent aussi au LED et offrent un nouveau regard à cette génération. Bref, la Jeep Wrangler évolue par petites touches et reste fidèle aux origines.

Rubicon

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Portes ouvertes

À l’intérieur, cette nouvelle génération de Jeep Wrangler évolue plus notablement, avec une planche de bord horizontale et des matériaux de bonnes factures. Un grand écran pouvant atteindre 8,4 pouces fait aussi son apparition et permet d’afficher Apple CarPlay ou Android Auto. Entre les compteurs, on retrouve un deuxième écran de 3,5 ou 7 pouces donnant accès à toutes les informations relatives à la conduite. Quelques détails rappelant la Jeep Willys sont également présents et la Jeep Wrangler offre des combinaisons de toits encore plus variées allant de la toile à ouverture manuelle ou électrique au toit rigide aux panneaux facilement amovibles. Associé aux portières qui peuvent être déposées, c’est un régal.

interior

Flou artistique

C’est également le cas de la nouvelle boite automatique à huit rapports d’origine ZF. Très alerte, elle fait rapidement oublier la précédente et se voit d’office associée aux deux nouveaux moteurs. En essence, on retrouve un 2 litres développant 272 chevaux et 400 Nm de couple tandis qu’en diesel, le 2,8 litres est remplacé par un 2.2 développant 200 chevaux pour un couple de 450 Nm. En combinaison avec la boite automatique, ce dernier offre des relances largement suffisantes à cette Wrangler (qui dépasse pourtant les deux tonnes) et ne se montre pas à la peine. Avec cette nouvelle génération, Jeep revendique une dynamique sur route améliorée. Alors oui, ceux qui ont roulé avec la précédente génération apprécieront la différence mais le Wrangler n’est pas devenu un Alfa Stelvio pour autant. La direction, particulièrement, laisse une impression de flou qui encourage à une conduite paisible.

Passe-partout

Assurément, le domaine de ce nouveau Jeep Wrangler demeure le tout-terrain où il est toujours aussi à l’aise. Il faut dire qu’il a tout ce qu’il faut pour lui : garde au sol de 25 cm, angles d’attaque et de fuite généreux, transmission 4×4 renforcée, boite de transfert pour rapports courts, etc. Outre ses pneus tout-terrain, le modèle Rubicon offre encore le blocage électronique des différentiels avant et arrière et permet de déconnecter la barre stabilisatrice avant pour augmenter le débattement des roues.

Concrètement, le Jeep Wrangler passe partout avec une facilité déconcertante, comme nous avons pu le vérifier dans les Alpes autrichiennes sous une pluie continue. Pas de quoi effrayer les modèles essayés, qui ont gravi les pentes les plus raides malgré la boue. Même le modèle Sahara, avec ses pneus mixtes s’est montré serein lors de descentes vertigineuses. Quant au passage à gué, ils ne sont qu’une formalité vu les 76 cm autorisés. Ensuite, il suffira de passer la bête au jet d’eau après avoir placé la housse de protection sur l’écran principal avant de repartir pour de nouvelles aventures !

water

Conclusion

Les évolutions esthétiques du Jeep Wrangler sont légères mais cela ne l’empêche pas de progresser sur différents niveaux : sécurité, connectivité, motorisations… Amélioré, le comportement n’est pas parfait pour autant… à moins de s’aventurer en tout-terrain.

lineup

La Jeep Wrangler 2 portes CRD en quelques chiffres

Moteur : 4 cyl. diesel, 2.143 cc ; 200ch à 3.500tr/min ; 450Nm à 2.000tr/min

Transmission : aux quatre roues

Boite : automatique à huit rapports

L/l/h (mm) : 4.334/1.894/1.879

Poids à vide (kg) : 2.086

Volume de coffre (l) : 192 – 587

Réservoir (l) : 66

0 à 100 km/h (sec) : 9,6

Prix : 45.500€ TVAC

Puissance : 200 ch

V-max : 160 km/h

Conso. mixte : 7,4 l/100km

CO2 : 195 g/km

Autre motorisation

2,0 T Sahara : 272 ch ; 52.200€ TVAC

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Note de la rédaction

Points forts

  • Aptitudes tout-terrain
  • Look préservé
  • Boite auto au top
  • Dispo en 2 ou 4 portes

Points faibles

  • Direction floue
  • Consommation
  • Prix

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