En considération de son prix sans concurrence sur le marché, cette TT40 Café Racer a tout pour plaire. À commencer par son style, terriblement «cyclo sport / moto des années 70», avec son guidon bracelet, sa selle équipée d’un dosseret, sa bulle avec un phare rond central, son échappement élancé… À son guidon, on se croit revenu quelques décennies en arrière, dans l’aspiration d’un héros du Continental Circus. Si nombre de propriétaires de motos anciennes s’amusent à transformer leurs machines en café-racer, ici, avec le guidon bracelet, le long réservoir, la selle dosseret, les commandes reculées… de série, le travail de customisation sera réduit à sa plus simple expression. Tout bénéfice pour le portefeuille. Avec ses 27,6 chevaux dans le buffet, le monocylindre 397 cm3 n’est, naturellement, pas un foudre de guerre. Mais il se révèle néanmoins capable de vous emmener à allure soutenue sans vibrations intempestives.
Bien penché
Publicité – continuez à lire ci-dessous
L’injection électronique Delphi fonctionne de façon fluide et la machine se balance d’un virage à l’autre sans peine, malgré ses deux grandes roues de 18 pouces et une position très typée café-racer, c’est-à-dire le buste bien penché sur le réservoir et les bras en avant pour agripper les commandes. Il faut dire qu’avec 151 kilos à vide sur la balance et une selle à 800 mm de haut, l’accessibilité reste une priorité pour Mash. Le réservoir, capable d’absorber 17 litres de carburant, assurera, quant à lui, sur les étapes marathon. Notre machine a déjaugé durant le test, si bien que le témoin de réserve s’est allumé à peine quelques kilomètres avant la panne sèche mais gageons, là aussi, qu’il s’agissait d’un défaut inhérent aux préséries car la finition et la qualité d’assemblage semblent être au rendez-vous. La Mash TT40 Café Racer sera disponible en Candy Red (selle brune), Black (selle noire) et Silver Gray (selle noire), avec garantie deux ans pièces et main-d’œuvre, kilométrage illimité. Son prix: 5.495 €.
