L’électrification du parc automobile se fait par à-coups. La politique a initié cette transition, ce qui a également provoqué un retournement du marché. Par conséquent, l’offre de véhicules électriques a fortement augmenté ces dernières années et les ventes sont également en hausse. Ce sont surtout les marchés où le gouvernement accordait des subventions généreuses qui ont pu enregistrer une forte croissance des ventes de VE. Dans le même temps, il existe de nombreux autres défis majeurs, tels que le développement rapide d’un réseau de bornes de recharge, la garantie de l’approvisionnement en matières premières rares pour la production de batteries et la baisse du prix d’achat des VE afin qu’un plus grand nombre de personnes puissent passer à l’acte financièrement.
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Premières analyses
Après l’introduction de la voiture électrique sur le marché, les premières analyses de cette nouvelle situation peuvent tranquillement être faites. Il est par exemple intéressant de savoir si les personnes qui ont opté pour la conduite électrique restent fidèles à ce mode de conduite sans émissions. Une étude de S&P Global Mobility permet de mieux comprendre ce phénomène.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, tout le monde ne reste pas fidèle à cette transition vers un véhicule électrique. Ainsi, près de la moitié des personnes interrogées ne choisiraient pas un modèle électrique lors de l’achat de leur prochaine voiture, mais opteraient à nouveau pour une voiture à moteur à combustion. L’enquête ne s’étend pas sur les motivations, mais il s’agit sans aucun doute des obstacles connus : l’autonomie (trop) limitée pour l’usage spécifique et le réseau encore insuffisant de bornes de recharge.
Les conducteurs de Mustang en ont assez
Les données de S&P Global Mobility montrent une grande différence entre les différentes marques en termes d’intentions d’achat pour leur prochaine voiture. Ainsi, seuls 37,3 % des conducteurs de Ford Mustang Mach E ont déclaré qu’ils resteraient fidèles à ce modèle électrique. Chez Porsche et BMW, ce pourcentage est également inférieur à la moitié, avec respectivement 36,8 % et 45,9 %. Chez Mercedes (56,6 %), Jaguar (56,0 %) et Audi (50,1 %), les chiffres sont déjà légèrement plus positifs, mais tous les clients ne sont certainement pas encore des conducteurs de VE convaincus.
Parmi les marques de voitures « électriques » typiques, les résultats sont beaucoup plus positifs et la plupart des clients continuent à rouler entièrement à l’électricité. Par exemple, 76,7 % des conducteurs de Tesla ont déclaré qu’ils achèteraient à nouveau un véhicule électrique. Une tendance similaire peut être observée chez Nissan (63 %), qui a également été le pionnier du marché des VE avec la Leaf et qui propose aujourd’hui une large gamme de modèles électriques. Les clients de Chevrolet (60,6 %) sont également convaincus par la conduite électrique.
Il convient de noter que la question posée était la suivante : « Quelle prochaine voiture achèteriez-vous ? ». Dans certains cas, il ne s’agit pas de la première et unique voiture. Ainsi, un conducteur de VE peut continuer à rouler à l’électricité, mais aussi acheter un autre véhicule à moteur à combustion classique. Il s’agit là aussi d’un élément important à prendre en compte dans le cadre de cette étude et pour tirer d’éventuelles conclusions sur l’évolution du marché des VE.
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