Le dernier Salon de Paris a été le témoin d’un véritable emballement de la part des constructeurs en matière d’autonomie des voitures électriques. Reste qu’avec ces batteries de grande capacité, le problème de la charge se pose plus que jamais. Quatre pays, dont le nôtre, se sont donc associés pour mettre sur pied un réseau de charge à très haute tension. Piloté par la société allemande Allego qui œuvre à faciliter l’utilisation du véhicule électrique, le projet Ultra-e signé par l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique et les Pays-Bas prévoit l’installation de 25 bornes de charge à 350 kW. Celles-ci permettront de faire passer le temps de récupération de 300 kilomètres d’autonomie à une vingtaine de minutes, contre 1,5 h sur une borne de charge rapide traditionnelle. De quoi simplifier grandement la vie des propriétaires de voitures électriques! L’investissement total se chiffre à 13 millions d’euros, financés pour moitié par le programme «Connecting Europe Facility» de l’Union européenne.
Marché Automobile
Après le feu vert de la commission européenne la semaine dernière, plus rien ne s’opposait au rapprochement de l’Alliance Renault-Nissan et de Mitsubishi. C’est désormais chose faite. Comme prévu, le groupe franco-japonais a acquis 34% des parts du constructeur aux diamants pour la modique somme de 2,1 milliards d’euros. Carlos Ghosn, déjà PDG de Renault, de Nissan et de l’Alliance, prend également la tête de Mitsubishi, tâche dans laquelle il sera épaulé par un co-président en la personne d’Hiroto Saikawa, jusqu’alors directeur délégué à la compétitivité chez Nissan. Leur première tâche sera de redresser la marque, toujours à la peine dans nos contrées, et qui devrait connaître une perte de 2,1 milliards d’euros sur l’exercice 2016. En cause: l’affaire des émissions truquées dans laquelle le constructeur était empêtré depuis l’an dernier. A terme, l’ambition est évidemment de profiter pleinement des synergies de l’Alliance, en termes de plateformes et de motorisations, notamment.
Le groupe PSA (Peugeot-Citroën) a annoncé finaliser l’achat de la majorité du capital de la société Aramisauto.com, spécialiste de la vente de véhicules d’occasion toutes marques. L’acquisition d’Aramisauto.com sera une porte d’entrée sur le marché de l’occasion en ligne pour PSA. Un investissement que le constructeur espère rentable sur ce marché en plein essor, puisque l’objectif annoncé est de permettre à la société de doubler son chiffre d’affaires de 360 millions d’euros en moins de 5 ans. Cela passera notamment par l’élargissement de son offre à d’autres marchés, pour l’instant presqu’exclusivement cantonnée au territoire français. Aramisauto.com ne sera pourtant pas intégrée au groupe PSA. La jeune société (fondée en 2001) qui a vendu 32.000 voitures l’an dernier, conservera son autonomie. Par ce positionnement stratégique, PSA entend également renforcer ses branches de services en proposant ses offres de financement, garanties, assurances et entretien sur les véhicules vendus.
En Europe, les ventes ont progressé de 7,2% en septembre 2016 tirées par l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne. En ce qui concerne les groupes automobiles, Volkswagen occupe toujours largement la tête, mais Renault s'apprête à doubler PSA sur le podium. Tandis que Renault progresse de 18,7%, les ventes de PSA diminuent de 5,2%, ce qui produit des chiffres très proches. Loin devant, VW progresse encore de 5,2% tandis que Jaguar-Land Rover est le groupe qui augmente le plus ses ventes avec un saut de 30,8% par rapport à septembre 2015. Concernant les marchés automobiles, l'Allemagne reste le numéro 1 européen et progresse de 9,2%, tandis que le Royaume-Uni et la France se contentent de 1,6% et 2,5%. Le sud de l'Europe s'avère le plus dynamique avec une hausse de 17,4% pour l'Italie et de 13,9% pour l'Espagne.
Mercedes vient de recevoir l’accord de Varsovie pour l’implantation d’une nouvelle usine sur le territoire polonais. Situé près de la petite ville de Jawor (sud-ouest), le site devrait être opérationnel dans le courant de l’année 2019.
Le Bundesrat, la chambre haute du parlement allemand, vient de ratifier une résolution appelant à l’interdiction pure et simple des moteurs thermiques dès 2030. Un engagement non-contraignant qui pourrait toutefois s’étendre au reste de l’Europe.
En mai dernier, l’Alliance Renault-Nissan annonçait sa volonté d’acquérir une part significative de Mitsubishi. L’affaire entre les deux groupes était vite entendue, et il ne manquait que l’accord de la Commission européenne en matière de concurrence. C’est désormais chose faite. La Commission a estimé que la concurrence restait suffisante après le regroupement des marques. Avec ce feu vert, Renault-Nissan monte à 34% du capital de Mistubishi. Une transaction à 2,2 milliards d’euros qui résonne comme une bonne affaire pour l’Alliance, laquelle avait formulé son offre d’achat alors que la marque aux diamants était en pleine tourmente suite à l’affaire des émissions truquées similaire au «dieselgate» de Volkswagen. Pour en savoir plus sur les projets communs des deux marques, il faudra attendre l’annonce officielle par Carlos Ghosn–PDG de l’Alliance. Dans un entretien à Automotive News, ce dernier a déclaré: «Le jour où nous annoncerons l’accord, nous vous dirons exactement ce que nous ferons ensemble. Et c’est énorme». Lire aussi:
Les économistes l’avaient prédit: le Brexit pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’économie britannique. Les constructeurs automobiles sont évidemment en première ligne, notamment Nissan qui met un gros point d’interrogation sur l’avenir de son usine de Sunderland. Ce site est particulièrement important pour Nissan puisqu’il assure actuellement la production des Juke et Qashqai, les best-sellers sur le vieux continent. Et si son avenir semblait assuré l’an dernier encore avec l’annonce de l’arrivée de la seconde génération de Juke, il est aujourd’hui remis en cause. Selon Trevor Mann, en charge de la stratégie industrielle de la marque, l’avenir dépendra des décisions qui seront prises par les équipes de Teresa May, en discussions avec Carlos Ghosn. L’homme a toutefois exprimé sa volonté de rester en Grande-Bretagne «sauf si les conditions ne le justifient pas». Affaire à suivre donc. Lire aussi:
Le marché automobile belge a confirmé sa bonne forme en septembre, avec une poussée de 13,68% par rapport au même mois l’an dernier. Un excellent résultat qui porte à 8,12% la hausse enregistrée sur les 9 premiers mois de l’année.
A dater de ce 1er Octobre, Philippe Bovijn a été nommé Country Fleet Manager de Renault Belgique Luxembourg. Il succède à ce poste à Michel Perin, devenu Directeur général de Renault Luxembourg.
Le Docteur Nicolas Peter a été officiellement nommé directeur financier de BMW AG par le conseil de surveillance. Agé de 43 ans, l’homme siègera donc au conseil d’administration de la marque à partir du 1er janvier prochain où il succèdera à Friedrich Einchiner, qui prendra sa retraite après 29 années passées chez BMW.
L’affaire des émissions truquées des moteurs diesel Volkwagen n’a pas fini de faire des vagues. C’est aujourd’hui le chef de la division «Chaîne de traction» d’Audi, Stefan Knirch, qui a démissionné de son poste.
Quelques jours après avoir racheté Sylpheo, l’Alliance Renault-Nissan vient de signer un nouveau partenariat stratégique avec Microsoft dans la course à la voiture connectée. Le groupe automobile et le géant de l’informatique travailleront main dans la main au développement d’«expériences de conduite inédites».
Selon le très sérieux Financial Times, Apple discuterait avec McLaren en vue d'un rachat de tout ou d’une partie des activités du constructeur automobile.
L’Alliance Renault-Nissan a annoncé avoir acquis la société française Sylpheo. L’entreprise, spécialisée dans le développement de logiciels, permettra aux deux marques d’accélérer l’expansion de ses programmes de véhicules connectés et de services de mobilité.