Mobilité

Prévention et répression autour de la pollution sonore des motos

En Wallonie, plusieurs zones de police lancent de grandes actions de prévention et de répression afin de pousser les motards à faire moins de bruit.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 29 juil. 2022 | Temps de lecture : 4 min

Avec les beaux jours, les motards sont bien évidemment de sortie. L’occasion pour eux de prendre un grand bol d’air, de découvrir de belles régions sous un angle différent, mais aussi de se faire plaisir en poussant leur mécanique ce qui ne manque pas de laisser avec une certaine empreinte sonore qui n’est pas au goût de tous. Et c’est justement pour sensibiliser les motards que les autorités ont décidé de lancer une grande campagne intitulée « Sois un motard sympa, baisse les gaz ! ».

C’est la ministre en charge de la sécurité routière et du tourisme, Valérie De Bue (MR), qui est à l’origine de cette action et elle a mobilisé les zones de police de régions particulièrement fréquentées par les motards afin de faire passer le message. Pas moins de 30 communes sont concernées par cette action dans les régions du Condroz, de la Haute-Meuse, des Arches, du Condroz-Famenne ainsi que du côté de Stavelot-Malmedy.

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Réduire les nuisances sonores

Sources importantes de bruits, les motos sont dans le viseur des autorités.

L’objectif de la campagne est naturellement de réduire les nuisances sonores inhérentes aux motos, particulièrement dans les zones touristiques qui sont depuis deux ans prises d’assaut. Il faut dire que ces zones touristiques sont particulièrement belles et qu’elles regorgent de superbes routes sinueuses. Certaines communes connaissent ce problème de nuisance sonore, comme par exemple du côté de la vallée du Hoyoux ou celle du Néblon dans la région du Condroz. Sur ces zones, la police adopte une tolérance zéro.

Divers moyens sont mis en place pour sensibiliser les motards. Il y a les moyens préventifs qui consistent en de l’affichage (bâches, barrière avec différents slogans, voire marquage au sol à l’entrée de certains villages), mais aussi les moyens répressifs qui consistent en des contrôles surtout organisés les week-ends où les motards sont plus nombreux. Et l’amende est possible, car la police contrôlera aussi le pot d’échappement. Si celui-ci n’est pas homologué, le pot sera saisi et le motard devra l’envoyer dans le mois. Et si ce n’est pas fait, ce sera devant le tribunal que le motard devra venir s’expliquer. Un homme averti en vaut deux…

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