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ESSAI Ford Puma 2024 : identité préservée

Best-seller de Ford en Europe, le Ford Puma vient de s’offrir un léger rafraîchissement accompagné d’une simplification de sa gamme qui est désormais axée autour d’un seul et même moteur.

Maxime Hérion Maxime Hérion | Publié le 13 sept. 2024 | Temps de lecture : 5 min

Depuis la disparition de la Fiesta, c’est au Puma qu’incombe la tâche de faire figure d’entrée de gamme chez Ford. Arrivé sur le marché en 2019, ce crossover compact de 4,18 m de long est rapidement connu le succès en raison de son rapport prix/prestations très correct qui en a fait le modèle le plus populaire en Europe de la marque à l’ovale bleu. Arrivé à la moitié de sa vie commerciale, il vient de faire l’objet d’une remise à niveau qui s’avère surtout technologique.

Esthétiquement, Ford n’a pas jugé utile de faire évoluer le Puma en profondeur qui, il est vrai, n’a pas pris une ride. Au rang des nouveautés, on peut citer des jantes au design revu, une grille de calandre différente avec un logo plus proéminent et des phares LED redessinés. Le bouclier avant a été légèrement retouché au niveau de ses ailettes, alors que celui de l’arrière est désormais peint en couleur carrosserie dans sa partie basse. On peut ajouter également pour être complet que la finition Titanium a perdu ses chromes et qu’une nouvelle couleur, le Cactus Grey, vient compléter le nuancier de Ford.

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Puma 2

Légères améliorations

Les nouveautés se situent surtout dans l’habitacle qui reçoit une instrumentation numérique de 12,8 pouces et un écran central de 12 pouces destiné à commander le nouveau système multimédia Sync4. Ce dernier dispose d’une commande vocale, d’une navigation connectée, permet les mises à jour à distance et est évidemment compatible Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Manifestement, les ingénieurs de Ford ont tenu compte des remarques des utilisateurs du Puma en ajoutant par exemple un chargeur par induction des smartphones dans la console centrale ou un accoudoir central coulissant qui s’adapte à toutes les morphologies.

A l’instar de Renault, le constructeur utilise également un volant très carré plutôt agréable à tenir en mains. L’espace à bord est très correct pour un véhicule aussi court et les valeurs que l’on connaissait sur le Puma d’avant facelift ne changent pas : le coffre offre une capacité de 401 litres et il a la particularité de disposer d’une Megabox, un espace de rangement de 80 litres placés sous le plancher, étudié pour recevoir des objets sales et/ou mouillés. L’humidité peut s’évacuer sous le véhicule, ce qui en fait une fonctionnalité très appréciable lorsqu’on fait de la randonnée, par exemple !

Puma 3

Ecoboost à toutes les sauces

Ford a choisi la simplicité lors du facelift du Puma en ne proposant plus que le seul moteur 1.0 EcoBoost, équipé d’une hybridation légère 12V, en trois niveaux différents de puissance : 125, 155 et 160 ch. La version ST dit donc adieu à son bloc 1.5 de 200 ch et se contente dès lors du 3 cylindres dans sa version de pointe. En ce qui concerne les finitions, seules demeurent la Titanium, la ST Line et la ST Line X. Le client a le choix entre une transmission manuelle à 6 vitesses ou une boîte automatique 7 rapports à double embrayage qui est imposée sur les versions 155 ch et ST 160 ch . Pour commencer, nous avons pris le volant d’un Puma 125 ch équipée d’une « bonne vieille » boîte manuelle.

Il suffit de conduire une Puma pendant quelques minutes pour comprendre le succès de cette voiture. Contrairement à bien d’autres SUV et Crossovers, il donne une impression de légèreté qui est en grande partie due à la précision de sa direction et à son train avant assez incisif qui lui donne une réactivité appréciable.

Puma 4

Bonne santé

La vivacité du 1.0 EcoBoost fait beaucoup également, quelle que soit la version choisie. Evidemment, la version 155 ch a plus d’allonge que celle de 125 ch, mais ce petit bloc fait preuve d’une bonne volonté évidente, tout en arrivant à demeurer relativement discret. La transmission automatique fait son travail avec une belle efficacité et il est tout à fait possible de rester sous la barre des 6l/100 km avec le pied droit léger.

Puma 5

Conclusion

Toujours aussi plaisant à regarder comme à conduire, le Ford Puma n’évolue pas de façon spectaculaire avec ce facelift. Vendu à partir de 29.050 €, il s’inscrit dans la bonne moyenne par rapport à la concurrence. Pour la version 155 ch et la boîte automatique, il faut débourser 4.000 € supplémentaires.

Puma 6

Ford Puma 1.0 EcoBoost 125 ch : spécifications

Moteur : essence, 3 cylindres, 999 cm3, 125 ch et 170 Nm, micro hybridation 12 V

Transmission : aux roues avant
Boîte de vitesses : manuelle ou automatique à double embrayage 6 rapport
L/l/H (mm) : 4.186/ 1.805 / 1.550
Poids à vide (kg) : 1.316
Volume du compartiment à bagages (l) : 460 – 1.216
De 0 à 100 km/h (sec) : 9,8
Vitesse maximale (km/h) : 191 km/h
Consommation mixte WLTP (l/100 km) : 5,4
CO2 (g/km) : 136
Prix : 29.050 euros
Taxe de mise en circulation : Flandre : 136,67 euros ; Wallonie et Bruxelles : 495 euros
Taxe de circulation : Flandre : 226,21 euros ; Wallonie et Bruxelles : 167,90 euros
Écomalus Wallonie : 0 euro

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Note de la rédaction

Points forts

  • Rafraichissement esthétique léger et efficace
  • Dynamisme châssis
  • Consommation maîtrisée
  • Megabox très pratique

Points faibles

  • Habitacle un peu triste
  • Plus de vraie version ST

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