Quatrième groupe mondial
Alors que FCA et, plus encore, PSA, restaient des groupes modestes face aux ténors de l’automobile, leur fusion les propulserait au quatrième rang mondial en termes de volumes annuels. En additionnant les 4,8 millions de véhicules vendus par l’Italien aux 3,9 millions du Français, les 8,7 millions d’unités obtenues propulseraient PSA-FCA devant General Motors (8,4 M en 2018) au classement mondial, seulement devancés par Renault-Nissan, Volkswagen et Toyota.
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Des économies d’échelle considérables
C’est évidemment le but premier de cette fusion : réaliser des économies d’échelle en mutualisant les investissement stratégiques (électrification, conduite autonome…), les plateformes, les lignes d’assemblage et les achats. Le communiqué conjoint aux deux entités fait état de « synergies annuelles estimées à 3,7 milliards d’euros ». Des économies réalisées sans fermeture d’usine (dans un premier temps ?).
Un retard enfin comblé sur les électriques et hybrides
Complètement à la traine sur l’électrification et l’hybridation (même si les premiers produits sont attendus dans les prochains mois), FCA trouvera en PSA un allié important dans le domaine. Le groupe français a en effet investit massivement dans ces deux technologies ces dernières années et propose aujourd’hui des variantes hybrides ou tout électriques sur de nombreux modèles (Corsa, Grandland X, 208, 508, 3008, Berlingo, DS3 Crossback, DS7…). De quoi permettre au groupe italo-américain de combler rapidement son retard, et ainsi d’éviter les lourdes amendes de l’Union Européenne en se conformant aux nouvelles règlementations sur le CO2 qui entrent en vigueur l’an prochain.
Le retour des compactes chez Fiat et Alfa ?
Dans le futur panier commun, Fiat trouvera également des plateformes modernes pour voitures compactes. De quoi enfin se relancer sur les segments B et C à gros volume que la marque a complètement délaissé ? Fiat pourrait en effet s’appuyer sur la nouvelle plateforme CMP (208, DS3 Crossback) pour offrir une nouvelle génération de Punto à moindre coût, proposer une Tipo bien plus moderne, mais aussi offrir une descendance à la vieillissante Alfa Romeo Giulietta.
L’accès au marché nord-américain pour PSA
Le groupe PSA a déjà annoncé son intention de revenir sur le marché nord-américain avec la marque Peugeot. Il trouverait dans cette alliance une porte d’entrée dorée aux Etats-Unis et au Canada en s’appuyant sur les réseaux Chrysler-Dodge-Jeep-RAM déjà existants. Mais ce retour de Peugeot en terre américaine sera-t-il toujours d’actualité une fois la fusion effective ? Rien n’est moins sûr, puisque le nouveau groupe disposera alors d’une position bien établie sur cette partie du globe…
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