La voiture serait-elle en passe d’être remplacée par un autre moyen de transport par les travailleurs dans les déplacements domicile-travail ? Pas encore. Cela dit, le prestataire de services RH Acerta a mené une enquête et constate qu’au cours des 5 dernières années, la voiture a perdu du terrain, passant d’une part de 78,4% à 77,9%. Il s’agit là d’une première, et ce alors que le nombre de voitures de société ne cesse de croître et que, selon certaines enquêtes, les travailleurs souhaitent de plus en plus pouvoir bénéficier de voitures de fonction.
Si la voiture reste le moyen privilégié pour se rendre au travail, il faut donc noter la croissance – certes encore faible – d’alternatives et notamment celle du vélo. Balbutiante il y a peu de temps, cette pratique gagne donc en popularité avec 35,8% d’utilisateurs parmi les personnes interrogées par RH Acerta.
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Une évolution au sein des entreprises
Cela dit, cet essor n’est pas que le fait des employés. En effet, de plus en plus d’employeurs proposent des systèmes de leasing de vélos ou des indemnités vélo, ce qui favorise la migration. Acerta note aussi que le recours aux transports en commun est également en légère augmentation, même si cela reste minoritaire (8,3 % contre 7,8% en 2021).
L’étude montre aussi que parmi les 40.000 entreprises du secteur privé interrogées, les travailleurs combinent aussi – et plus qu’avant – différents moyens de transport. Et c’est souvent le vélo qui est choisi en plus de la voiture pour 19% des 330.000 personnes interrogées, soit un travailleur sur cinq tout de même.
Plus de route pour aller travailler
Acerta met aussi en exergue une augmentation de la distance des trajets domicile-travail qui dépasse désormais les 20 km en moyenne. Comme déjà évoqué, la voiture de société continue d’être un puissant outil de séduction pour attirer les talents dans les entreprises : un employé sur 4 en souhaite une. Cette proportion ne fera probablement que croître, surtout dans un fort contexte inflationniste.
À l’heure actuelle, Acerta constate que la majeure partie des voitures de société roulent encore qu’au Diesel (chiffres 2022). Cela dit, cette proportion tend à diminuer au profit des véhicules essence ou électriques. Ces dernières auront clairement le vent en poupe dans les années qui viennent eu égard aux règles de déductibilité, mais elles ne représentent aujourd’hui encore « que » 3,2% du parc des voitures d’entreprise. Les voitures hybrides pèsent, elles, pour 10% des parcs automobiles de société. Mais il est attendu que la part des hybrides se réduise en raison des nouvelles règles entrées en vigueur au 1er janvier 2023.
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