Les scènes en Wallonie étaient hallucinantes. Les fortes pluies ont fait sortir les ruisseaux et les rivières de leur lit, après quoi l’eau a atteint les zones résidentielles et a transformé les rues en rivières tourbillonnantes en un rien de temps, entraînant tout et tout le monde avec elle.
Les voitures garées dans les rues ou sur les allées ont également été emportées par l’eau et la boue et gravement endommagées, entraînant généralement une perte totale. La carrosserie, mais aussi la mécanique et l’électronique, qui ont souvent passé des heures ou des jours dans l’eau, ont été endommagées.
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Sur le marché de l’occasion
On estime que plus de 10.000 voitures sont devenues inutilisables. Les véhicules les moins endommagés sont déjà mis en vente par les compagnies d’assurance, comme le montrent diverses annonces sur Internet.
Avec beaucoup de travail et de patience, il est possible de remettre en état et de nettoyer ces voitures, mais le risque de problèmes ultérieurs avec l’électronique et la mécanique demeure.
Il est probable que plusieurs de ces voitures partiront à l’étranger et réapparaîtront sur notre marché de l’occasion dans un avenir proche. Si, dans quelques mois, vous voyez une annonce pour “une voiture récente à faible kilométrage avec des dommages mineurs”, méfiez-vous…
Grande opération de recyclage
Les véritables épaves qui, selon les compagnies d’assurance, ne peuvent plus être réparées, seront bientôt acheminées vers 114 centres de recyclage spécialisés dans notre pays (plus d’infos sur febelauto.be). Là, les fluides (carburant, huile, etc.) et les parties utilisables qui ne sont pas endommagées (phares, pare-chocs, sièges, pièces de carrosserie, etc.) sont retirées. Ensuite, l’épave est broyée et les différents matériaux (plastique, verre, fer, etc.) sont séparés.
Selon Recycar, un véhicule hors d’usage est composé à 70 % de fer, ainsi que d’autres métaux et de divers types de plastique, qui sont tous envoyés vers des entreprises de recyclage spécialisées pour être à nouveau traités.
De cette façon, on ne perd presque rien d’une voiture, car 98 % des matériaux peuvent être réutilisés, ce qui est bon pour l’environnement.
Néanmoins, les centres de recyclage auront fort à faire dans les mois à venir, mais ce n’est pas un problème, selon Recycar, car le secteur est doté d’une capacité de 10.000 véhicules par an, qui peut toutefois être rapidement portée à 30.000 unités.
Conclusion : les 10.000 épaves de la tempête disparaîtront bientôt du paysage wallon et réapparaîtront en partie dans une nouvelle voiture, dans un jouet ou comme mobilier de jardin en plastique.
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