Relancer une Citroën 2CV ou une DS moderne : voilà des idées qui titillent Citroën depuis plusieurs années. Mais jusqu’ici, rien n’a été concrétisé. Il n’y a en effet eu que quelques rumeurs et, finalement, c’est la concurrence qui exploite ce type de filon : Renault avec les R4 et R5, Mini ou encore Fiat avec la 500.
Pourtant, Olivier François, patron du marketing de Stellantis et directeur de la marque DS avait abordé le sujet fin 2024 en assurant « on y travaille […] on va le faire, mais pas tout de suite », avait-il indiqué à l’AFP. Mais ça, c’était dans le sillage de la présentation du concept SM Tribute qui rendait hommage à la Citroën SM autant qu’à Maserati dont l’avenir est de plus en plus incertain chez Stellantis. Probablement que la grande question qui se pose chez Stellantis, c’est où placer cette héritière de la DS, chez Citroën ou chez DS justement, censée incarner le luxe à la Française ?
Pourtant, tout le staff de Stellantis connaît l’attente autour d’une nouvelle DS. A l’époque, le même homme avait ajouté que « on aurait pu vous proposer quelque chose inspiré par la DS de 1955, c’est ce que tout le monde attend ». Et d’ajouter : « je pense que c’est exactement la direction dans laquelle il faudra aller […] on vous montre à travers la SM ce qu’on fera à travers la DS. »
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Brouiller les pistes ?
Mais jusqu’ici, tout ce que fait Stellantis, c’est brouiller les pistes. Spécialement avec sa marque DS qui s’érige comme celle qui concentre toutes les innovations technologiques, alors que c’était le propre de Citroën. Depuis 10 ans, DS galère et la sauce ne prend pas. Ou trop peu, comme en témoigne le succès plus que mitigé de la grande DS 9 lancée en 2020 et dont la carrière sera arrêtée plus vite que prévu. Le public n’adhère pas aux voitures de luxe françaises. C’est comme ça depuis la R25. Mais manifestement, les marques ne comprennent pas.
Quelle carte jouer dès lors ? Et bien pourquoi pas le revival de la DS de 1955 justement qui pourrait s’appuyer sur une historique qui parle à tout le monde, même à la jeunesse. Mais la peur est là. La peur de décevoir et de rater encore un coup. Pourtant, les moyens de limiter les risques existent aujourd’hui, comme le montrent les images d’une DS moderne fabriquée de toutes pièces par l’intelligence artificielle (et un peu d’humanité aussi, ça se voit) par le studio néerlandais The Brink Agency qui assure aussi le design des Spyker. Un des membres de l’équipe a posté plusieurs clichés d’une potentielle future DS sous forme de restomod. Une réalisation qui semble des plus réussies, car elle incarne autant l’idée de la DS de 1955 que celle de la modernité des voitures d’aujourd’hui. L’agence précise sa démarche : « il ne s'agissait pas de redessiner un classique. Il s'agissait de donner à une légende sa forme future. » Allo, Citroën, vous y allez ou pas ?
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