Voilà plusieurs mois que le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, a mis le dossier de la baisse des accises sur les carburants sur la table du gouvernement. Actuellement, le ministre négocierait une baisse de 29 cents par litre. Suffisant ?
Diesel
Auparavant, les vacances en voiture étaient synonymes d’économies pour les familles. Avec un litre de carburant à plus de deux euros, voire plus d’ici peu, ce n’est plus le cas. Un changement de paradigme historique…
Alors que les prix du carburant augmentent presque quotidiennement, les stations-service vendent à perte, le prix maximum de vente à l’automobiliste étant moins élevé que le prix d’achat auprès du fournisseur. Une situation qui pourrait bien les inciter à fermer temporairement… Bienvenue dans le monde d’après !
Le prix maximum d’un litre de gasoil de type B7 augmente de plus de 20 centimes d’euro, pour atteindre 2,286 euros/litre. La population subit pendant que le gouvernement « évoque » l’éventuelle mise en application du cliquet inversé pour réduire les accises.
Chez nos voisins du nord, les stations-service TinQ mettent le paquet en communication cette semaine. La société fête en effet ses 20 ans et propose le carburant aux prix d’il y a… 20 ans dans certains point de ravitaillement.
La crise énergétique frappe le monde et la Belgique en particulier. Actuellement, ce sont les entreprises et les particuliers qui en font les frais. Pour les carburants, l’activation du cliquet inversé est sur la table depuis plusieurs mois et il semble (enfin !) avoir un consensus entre les partis politiques. (image : Belga)
Le prix du Diesel a franchi la barre des 2 euros/l ce week-end. Un seuil psychologique qui a finalement entraîné une réaction dans les rangs du gouvernement. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, veut notamment introduire un tarif plafonné de 1,60€.
Un employé d’une station-service DATS24 à Kampenhout, dans le Brabant flamand, a commis une grosse erreur samedi dernier : pendant des heures, l’essence et le Diesel y étaient beaucoup moins chers que les prix du marché. Pour le Diesel, c’était même moins de la moitié ! (image © Facebook/repro bollen)
À côté des sanctions financières prises par les pays occidentaux à l’encontre de la Russie, un autre phénomène émerge : de plus en plus d’entreprises refusent d’acheter du pétrole russe… Or, la Russie compte pour 10% de la production mondiale. Une situation qui met gravement en péril l’équilibre entre offre et demande qui pourrait nous mener vers un nouveau choc pétrolier.
En raison de la hausse des prix à la pompe, un phénomène que l’on croyait oublié réapparaît : des voleurs subtilisent à nouveau le carburant des voitures en stationnement, causant souvent des dommages dont le coût dépasse celui du vol proprement dit.
Parce que les prix des produits énergétiques atteignent des sommets sans précédent, il faut se montrer économe avec le carburant. Saviez-vous que vous pouvez facilement réduire la consommation de 20 à 30% en prenant quelques précautions de bon sens ? Suivez nos conseils !
Pourquoi le litre d’essence ou de Diesel atteint-il des records aujourd’hui alors qu’en 2014, le prix du baril était encore plus haut ? Explications.
La flambée des prix de l’énergie ces derniers mois aurait déjà coûté 10 milliards d’euros à la Belgique. Toutefois, les ménages belges seraient relativement bien protégés contre ces hausses répétées et probablement durables.
L’invasion russe en Ukraine place les marchés sous très haute tension et notamment ceux de l’énergie. Le cours du baril de Brent a dépassé les 100 dollars, ce qui entraîne une nouvelle hausse des prix à la pompe dès demain, samedi.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie provoque bien entendu aussi des troubles sur les marchés internationaux. L’énergie n’y échappe pas et en particulier le pétrole. Conséquence : le prix du carburant à la pompe pourrait atteindre un nouveau niveau record et dépasser la barre symbolique des 2 euros/l.