Les prix des carburants dans notre pays continuent de battre des records, et ce sur une période très courte. La barrière psychologique des 2 euros/litre, mais l’effet de choc a déjà disparu, comme si la population était résignée. Or, les augmentations ne semblent pas terminées, car à partir de ce 11 mars, le prix du litre de Diesel passe à 2,2 euros par litre. C’est ce qu’a annoncé le selon le SPF Économie.
Lorsque le prix du Diesel augmente, le prix du fioul de chauffage augmente avec lui. Pour un litre de « rouge », le tarif augmente de 7,74 centimes (pour les commandes de plus de 2.000 litres), pour atteindre un peu moins de 1,4 euro/litre. C’est aussi un autre (triste) record.
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Quelles nouvelles du côté du gouvernement ?
Les politiciens indiquent que le système du cliquet inversé est sur la table et qu’il est prêt à être activé. La mise en action de ce mécanisme reste toutefois encore conditionnelle, car aucune décision n’a encore été prise, même si certains politiciens se sont positionnés pour son application rapide, comme Vincent Van Peteghem (CD&V) et Georges-Louis Bouchez (MR). Ce dernier a d’ailleurs appelé à plafonner le prix maximum à 1,6 euro/litre pour le Diesel.
« En raison de la guerre »
Les fortes hausses de prix se poursuivent depuis un certain temps, non seulement dans les stations-service, mais aussi pour tous les autres produits énergétiques comme le gaz et l’électricité. Les prix ont particulièrement explosé depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Si les tensions internationales sont à l’origine de cette situation, il ne faut pas oublier qu’il faut ajouter la hausse des coûts du transport et, bien entendu, les différentes taxes prélevées par le gouvernement. Notons d’ailleurs qu’en Russie, un litre de Diesel coûte moins de 50 cents…
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