Comme les autres marques, Mercedes n’a pas le vent en poupe sur le marché. L’effondrement des ventes en Chine et le manque de popularité de sa flotte électrique sont en train de fissurer la maison allemande de confiance, qui a traditionnellement misé sur la technologie pour se différencier de ses rivaux. Cependant, avec la nouvelle CLA, la marque se défend.
Économie
La voiture électrique se porte bien mal. De nombreux experts pointent les erreurs stratégiques et économiques des constructeurs occidentaux et leur incapacité à fabriquer des voitures à batterie abordables. Mais cette analyse serait une erreur et la crise automobile actuelle serait avant tout une crise politique. Explication.
Le secteur automobile traverse une période de turbulences qui ne manque pas de laisser des traces dans le paysage des concessionnaires. Une étude française a évalué la satisfaction des concessionnaires et fait apparaître des gagnants et des perdants. Un quart des personnes interrogées envisagent de mettre fin à leur partenariat avec leur marque.
C’est presque officiel : le crédit d'impôt de 7.500 dollars pour l'achat de véhicules électriques octroyé sous l’ère Biden va disparaître aux États-Unis. Donald Trump a en effet décidé de le supprimer, ce qui devrait faire chuter les ventes. Curieusement toutefois, Elon Musk, patron de Tesla, n’est pas inquiet de cette mesure. Pourquoi ?
Alors que les constructeurs chinois semblent détenir le modèle économique de référence pour l’automobile, certains d’entre eux revoient déjà leur copie. C’est le cas de Geely qui, malgré la croissance, va (déjà) rationaliser. Une pression supplémentaire pour les fabricants européens ?
En Allemagne, les automobilistes se détournent massivement de la voiture électrique. En effet, selon une étude, 34% des propriétaires de voitures électriques reviennent à la voiture thermique, essence ou Diesel.
Cette fois, c’est vraiment le clap de fin pour l’usine automobile d’Audi Brussels. La direction a en effet décidé d’arrêter les recherches pour un repreneur après qu’un dernier industriel se soit désisté. Le site de Forest va donc rejoindre ceux de Renault Vilvorde, de Ford Genk ou d’Opel Anvers...
Aujourd’hui, même les Italiens ignorent facilement Fiat lorsqu’ils achètent une voiture. C’est dire si la marque fille du groupe Stellantis, qui est globalement en perte de vitesse en Europe, est en proie à l’inquiétude.
Le malaise des marques automobiles occidentales a fait couler beaucoup d’encre. Mais la crise a également atteint le pays du soleil levant. En raison de ventes décevantes, par exemple, Nissan va supprimer 9 000 emplois, tandis que le grand patron réduit son propre salaire. Est-ce à cause des ventes ou y a-t-il d’autres problèmes en jeu ?
La France et l’Allemagne, deux grands pays, estiment que les amendes imposées aux constructeurs qui ne respectent pas les normes en matière de CO2 l’année prochaine devraient être revues. Après tout, l’industrie automobile a déjà bien assez de mal à s’en sortir. A Bruxelles, le téléphone reste branché pour l’instant.
Audi avait déjà annoncé cet été que la fermeture de l’usine de Forest pèserait sur ses résultats. Aujourd’hui, on sait à quel point : les bénéfices de la marque se sont pratiquement envolés.
C’est la crise dans l’industrie automobile. Et selon l’Union de l’industrie automobile allemande (VDA), près de 200.000 emplois pourraient être perdus d’ici 2035. L’échec de l’industrie automobile européenne ?
Les personnes à la recherche d’une nouvelle voiture pourraient faire de très bonnes affaires cet automne. En effet, plusieurs constructeurs disposent de gros stocks sur leurs parkings. Mais en cette fin 2024, il y a aussi une autre raison pour laquelle la période des soldes va commencer beaucoup plus tôt cette année.
Coup de tonnerre aux États-Unis : l’ancien président Donald Trump signe un retour fracassant. Celui-ci a promis de « réparer le pays » et, forcément, il devra s’occuper de l’industrie, notamment automobile. Mais comment procèdera-t-il ? Car Trump n’a jamais caché son approche ultra-protectionniste.
Pour chaque règle, il existe toujours une solution de contournement. Et il en va de même pour les nouveaux droits d’importation que les constructeurs automobiles chinois vont devoir payer à l’Europe. Pour les éviter, les constructeurs de l’empire du Milieu vont miser sur une vieille recette : la voiture hybride.