Une défaillance technique du système AdBlue de ses moteurs diesel a suscité le mécontentement des clients de Stellantis. Bonne nouvelle pour les clients belges : le groupe automobile doit réparer gratuitement le problème. Cela ne s'est cependant pas fait sans heurts.
Diesel
La capitale française vient de franchir une nouvelle étape dans sa lutte contre la pollution (et l’automobile) en interdisant la distribution de Diesel dans de nombreuses stations-service. Un signal fort qui pourrait inspirer d’autres villes européennes. Aussi à Bruxelles ?
Bruxelles s’apprête à repousser l’interdiction des moteurs Diesel Euro 5 à 2027 alors qu’elle était initialement prévue pour 2025. Une décision qui soulève des interrogations, alors que ces véhicules représentent 20% du trafic selon les statistiques et génèrent 40% des émissions d’oxyde d’azote. Ce qui mettrait en danger la santé des Bruxellois. Mais jusqu’à quel point ?
La chose étant dans l’air et elle se concrétise finalement : l’interdiction de circulation des Diesel Euro 5 prévue au 1er janvier 2025 n’aura finalement pas lieu sur le territoire de la capitale. Celle-ci est reportée à 2027. Soit 2 ans de sursis pour les automobilistes qui devaient se séparer de leur ancien véhicule. Voilà qui va détendre la situation, mais aussi les tensions sur le marché de la voiture d’occasion.
De plus en plus de propriétaires de modèles Diesel rencontrent des problèmes avec leur système de dépollution AdBlue. Certaines marques sont particulièrement concernées et elles suscitent la colère en raison du peu d’encadrement des clients. Au point que Test-Achats envisage aujourd’hui une action collective, comme ça a été le cas pour l’affaire du Dieselgate.
Si la Chine est passée maîtresse dans le domaine des voitures électriques, elle pourrait aussi avoir une autre influence sur les énergies actuellement utilisée. En l’occurrence, la Chine pourrait précipiter la fin du Diesel destiné à une utilisation routière. Voilà pourquoi.
Depuis quelques années, le Diesel est tombé en disgrâce, ce carburant étant considéré comme sale et plus polluant. Cela dit, ce n’est pas tout à fait la réalité, car les pétroliers produisent désormais le Diesel HVO100, un carburant 100% renouvelable qui permet de réduire plus que sensiblement l’empreinte CO2 et les polluants. Il est déjà disponible en Allemagne, en Espagne et dans les pays scandinaves. Mais quid de la Belgique ?
Si l’affaire du Dieselgate est déjà lointaine, elle n’est pas pour autant close. Dans un pays européen, la justice vient d’ailleurs de condamner le constructeur… qui va devoir verser plus de 1.000 euros par client floué. Une opération qui va coûter des millions d’euros à Volkswagen.
Depuis quelques années, plusieurs villes belges ont introduit des zones de basses émissions ou LEZ. L’objectif ? Réduire la densité des polluants atmosphériques et donc améliorer la santé publique. Et apparemment, ça fonctionne, comme le montrent les analyses de la LEZ de Bruxelles au sein de laquelle les concentrations d’oxydes d’azote auraient diminué de -30%.
Le dieselgate remonte à 2015, mais même aujourd’hui, les responsables sont appelés à comparaître devant la justice. L’ancien dirigeant d’Audi, Rupert Stadler, par exemple, a échappé à une peine de prison effective mais a reçu une amende monstrueuse de 1,1 million d’euros.