Diesel

Lors d’un sommet européen à Lyon, les ministres ont voyagé dans des voitures électriques qui ont été rechargées par des générateurs diesel en raison du manque de points de recharge sur place. Ce n’est pas une blague !

Les prix du pétrole ont flambé ces dernières semaines et ont conduit à des records à la pompe : jusqu’à 1,85 euro/l de Diesel. Cela dit, la hausse pourrait être stoppée nette. La raison ? Un retour massif à la production de pétrole de schiste, notamment aux États-Unis.

Le moteur à combustion semble officiellement condamné à brève échéance. Cela dit, pour un nombre important d’observateurs, celui-ci serait toutefois encore appelé à vivre plusieurs années. C’est notamment l’avis de Peter Vanacker, nouveau CEO de LyondellBasell, géant de la pétrochimie.

Selon l’OMS, Bruxelles a encore beaucoup de chemin à parcourir pour améliorer la qualité de l’air. Notre capitale est loin d’atteindre la norme fixée par l’Organisation mondiale de la santé. En particulier, le taux de dioxydes d’azote à l’origine de maladies pulmonaires est carrément préoccupant.

Ces dernières semaines, les prix des carburants ont volé de record en record au point qu’aujourd’hui, le prix du litre de Diesel est fixé à 1,85 euro/litre. Pour les experts, le litre de carburant à 2 euros a toutes les chances de devenir une réalité. Mais quand ?

Le prix des carburants va encore augmenter ce mardi 8 février 2022. Le prix du litre de Diesel atteindra ainsi 1,85 euro, soit plus de 3 cents de plus qu’il y a une semaine à peine.

La hausse des prix de l’énergie (aussi du diesel et de l’essence) entraîne une modification des comportements des consommateurs. En effet, les conducteurs limitent leurs dépenses à la pompe. Est-ce bientôt le retour au rationnement, comme en lors du choc pétrolier de 1973 ? 

Les temps sont durs pour les automobilistes qui voient les prix de l’essence et du diesel grimper à la pompe ces derniers temps. Pourquoi ? Le marché est soumis à de rudes tensions. Et, malheureusement, ce n’est pas prêt de se calmer.

C’est une première en Europe : pour la première fois, il s’est vendu plus de voitures électriques que de modèles Diesel. La demande pour ce carburant qui a pourtant connu de beaux jours s’effondre littéralement. Ce qui n’est pas une surprise à la vue des mesures déjà en vigueur ou à venir.

Un habitant de Huy s’est étouffé avec son café le week-end dernier après avoir vu le montant qui avait été prélevé sur son compte après avoir fait le plein de sa voiture. “Ma propre faute”, a admis Philippe Charlier après coup, mais il veut avertir tout le monde de ne pas faire la même erreur.

Arceta a mené une enquête qui montre qu’en Belgique, 80% des trajets domicile-travail sont toujours opérés en voiture. Par ailleurs, les détenteurs de voitures de société n’ont jamais été aussi nombreux. On en dénombre 26% de plus qu’il y a 5 ans.

La ville de Charleroi souhaitait bannir avant 2023 les voitures les plus polluantes de ses rues. Finalement, les autorités font machine arrière et se calqueront sur le calendrier régional.

Selon plusieurs sources, le géant Toyota compte supprimer les moteurs V8 de sa gamme. Les Lexus passeront-elles toutes au V6 ?

La transition vers les modes de mobilité électrique est un long chemin qui est parsemé d’embûches, mais aussi de jolis paradoxes. C’est notamment le cas dans la ville d’Eindhoven qui utilise des bus électriques pourvus de… chauffages au Diesel. Chaque année, plus de 1750 litres de carburant seraient brulés pour réchauffer les habitacles. Une histoire dingue de plus en somme…

Il y a deux mois, le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, avait laissé entendre que le principe du cliquet inversé serait activé à partir de 1,7 euro/l. Or, celui-ci n’a jamais plaidé auprès du gouvernement pour son activation. Faut-il s’habituer à des prix élevés pour les carburants ?