Le pétrole, meilleur ami… de la voiture électrique.

L’Europe vient d’annoncer la fin de la commercialisation de moteurs thermiques en 2035. Et bien que beaucoup, experts y compris, émettent de sérieux doute sur une transition aussi “rapide”, celle-ci pourrait avoir un accélérateur inattendu : le pétrole.

Publié le 31 juillet 2021
Temps de lecture : 2 min

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Le pétrole, meilleur ami… de la voiture électrique.

On pourrait croire au contraire que le pétrole, ou plutôt ceux qui ont cette industrie entre les mains, feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger leur gagne-pain, et contrer l’avènement de la voiture électrique. Mais en fait, c’est le contraire qu’on observe.

Mésentente

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On l’a encore vu récemment, les pays membres de l’OPEP ont eu beaucoup de mal à trouver un terrain d’entente quant à leurs quotas de production. Résultat, cette production tournait au ralenti, et l’effet est toujours le même dans ces cas-là : le prix du baril n’en finit pas de grimper.

Aujourd’hui, le prix du baril est à 75 dollars, un niveau plus vu depuis l’automne 2018. Et vous en avez certainement ressenti les conséquences à la pompe. Mauvaise nouvelle : les analystes pensent que ce baril n’est pas près de baisser, ils planchent même sur un prix de 80 dollars dans le courant de l’été.

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Eternel recommencement

Or, l’histoire est un éternel recommencement. Par le passé, à chaque fois que le cours du baril s’est emballé, et que les prix des carburants “traditionnels” ont forcément suivi, le consommateur a cherché des alternatives pour réduire sa facture. C’est ainsi que dans les années 70-80 par exemple, le LPG a connu une popularité certaine.

Et voici qu’aujourd’hui, le pétrole s’enflamme (sic) à une époque où jamais il n’y eut tant d’alternatives. Le LPG est toujours là, le CNG l’a rejoint, mais il y a surtout les voitures hybrides, les hybrides rechargeables, et les 100% électriques, que le monde politique est si pressé de nous voir adopter.

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Bref, entre l’alibi climatique brandi par les autorités et les associations, et les producteurs de pétrole occupés à se tirer une balle dans le pied, le consommateur est pris en tenaille.

Alors que l’automobile pourrait connaître une période sans précédent, riche de toute une série de solutions parmi lesquelles nous pourrions choisir selon nos besoins réels, elle se dirige tout droit vers un entonnoir. Un entonnoir qui risque bien de créer un bouchon social. Merci qui ? Merci l’OPEP !

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Par Laurent Zilli Professionnel indépendant de la rédaction et de l'édition

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