ESSAI Volvo C40 : Défricher le terrain

Déclinaison du XC40, cette version « coupé » a une mission prioritaire : ancrer Volvo dans son avenir, ouvrir la voie vers de nouveaux paradigmes : d’autres processus industriels et d’autres comportements commerciaux.

Publié le 27 octobre 2021

Temps de lecture : 3 min

Par Nicolas Morlet

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Produit à Gand, aux côtés du XC40 Recharge Twin avec lequel il partage l’ensemble de sa partie technique, le C40 cumule les premières.

Il est notamment la première Volvo à être exclusivement électrique, ce qui sera le cas de tous les prochains modèles de la marque lancés à partir d’aujourd’hui. Il est également le premier véhicule de la marque à pouvoir être commandé par Internet.

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Enfin, et c’est également une première, l’habillage intérieur de la C40 est totalement dépourvu de cuir. Dans la version de lancement, on trouve en lieu et place du Nordico, un revêtement conçu à partir de matériaux recyclés et de composants forestiers certifiées durables.

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A la suédoise…

Plus long de quelques millimètres qu’un XC40 à la faveur de boucliers redessinés, le C40 est surtout 6 cm plus bas grâce à son pavillon nettement plus plongeant. Celui-ci n’empiète pas sur le volume du coffre ; lequel reste pratique avec ses 413 litres (+31 litres à l’avant). Par contre, cette architecture limite la garde au toit pour les personnes de plus de 1,80 mètre. Face au volant, le tableau de bord dans un style épuré très « suédois » et, surtout, le système multimédia fourni par Google. S’il a ses adeptes et ses détracteurs, reconnaissons-lui une belle réactivité et l’avantage de disposer nativement de Google Maps (+ l’Assistant Google) sans nécessiter de connexion avec un smartphone.

Puissant mais gourmand

Sur la route, ce C40 adopte une motorisation de 150 kW (204ch) par essieu, soit 408ch au total. Le comportement est donc efficace et musclé, 4,7 secondes pour le 0 à 100 km/h, mais peu orienté vers la conduite sportive, même en raffermissant la direction. Et cela se paie côté consommation : 20,7 à 22,3 kWh/100km WLTP (et 22 kWh relevés lors de notre essai). C’est élevé pour le segment, en partie à cause d’une optimisation de l’énergie très basique qui ne propose qu’un mode B intégrant la fonction « One Pedal Driving », très agréable en ville mais exigeant un dosage très fin du pied droit pour conserver une conduite fluide.

En revanche, aucune trace de système de récupération prédictif (qui adapte la régénération en fonction de la topographie et du trafic) comme on en trouve sur les modèles concurrents (Audi Q4 eTron, BMW iX3, etc). Côté budget enfin, le C40 débute à 62.150€ TVAC pour l’édition de lancement : un prix correct compte tenu de la puissance, de l’équipement complet et des services bien fournis au regard de la concurrence (entretien, essuie-glace et freins inclus durant 3 ans, ainsi que les pneus hiver).