Mais d’où vient ce nom Omoda ? En réalité, le « O » d’Omoda symbolise le mot « oxygène » tandis que « Moda » évoque la modernité. Si on en croit le patron du groupe Chery –la maison mère d’Omoda –, la clientèle touchée fait partie de la classe moyenne supérieure de la société, c’est-à-dire des personnes actives qui sont aussi sensibles à la mode et qualifiées « dynamiques, d’avant-gardistes et centrées sur la mode ». Tout un programme !
Concurrents et inspiration
Omoda ambitionne de concurrencer les autres constructeurs asiatiques que sont les Japonais et les Sud-Coréens. Toyota, Hyundai et Kia sont considérés comme des modèles pour Omoda, sachant que ces références se sont elles aussi inspirées des constructeurs européens tels que Peugeot, Volkswagen, Renault et – désormais entre les mains des Chinois – de MG.
C’est déjà un bien bel objectif compte tenu de leur implantation en Europe et de la confiance qui leur est accordée aujourd’hui et qui, naturellement, s’est construite sur de nombreuses années.
La marque devra évidemment se faire sa place et démarrer cette construction d’image et de réseau et cette fois sans partenaire puisque Omoda opère de manière totalement indépendante, ou du moins selon la représentante.
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Un succès immédiat
Le premier modèle lancé s’appelle Omoda 5. Il s’agit d’un SUV de 4,4 m de long dont les dimensions sont similaires à celle d’un Hyundai Tucson.
Dit comme ça, le modèle apparaît comme cher (entre 40.000 et 46.000 euros), mais le prix pratiqué sur le marché belge devrait être inférieur à celui des modèles similaires des marques européennes concurrentes.
Ce cocktail semble être à l’origine du succès rencontré par ce modèle dans les pays où il est déjà commercialisé, c’est à dire, l’Espagne, l’Italie, le Mexique, la Turquie, l’Australie… Et à partir de février/mars 2024, il sera également disponible chez nous en Belgique, où Omoda entend bousculer le marché. Pour Mia Chen, responsable de la marque chinoise dans notre pays, l’objectif est de « conquérir la Belgique » dans un sens positif, c’est-à-dire de convaincre avec de vrais arguments.
Essence ou électrique ?
Contrairement à la plupart des nouveaux modèles en provenance de Chine, Omoda n’entend pas uniquement proposer des voitures électriques. Car une version essence de l’Omoda 5 sera la première à être lancée – un 1.6 litre – et ce n’est qu’au cours du premier semestre 2024 que la variante électrique arrive, reconnaissable à sa calandre obturée, comme beaucoup de VE.
Si tout va bien, une version hybride rechargeable sera encore proposée par la suite. Pour la Belgique et le Luxembourg, il est carrément question de quatre à six motorisations.
Un équipement complet
Selon la porte-parole d’Omoda, l’autonomie de la variante électrique serait de 450 km. Il faut préciser que cette valeur n’a pas été calculée sur le cycle WLTP, mais sur le cycle d’homologation chinois. L’autonomie WLTP devrait être connue prochainement.
La capacité de la batterie est de 40 kWh ou de 60 kWh pour les versions standard et à autonomie longue, avec une consommation moyenne de 15 KWh/100 km.
Ce qu’on peut en revanche déjà avancer avec certitude, c’est que l’équipement des Omoda sera pléthorique. Les client auront le choix de sept teintes de carrosserie.
En outre, la sécurité sera soignée, comme l’attestent les cinq étoiles déjà obtenues aux tests de l’Euro NCAP. L’époque des véhicules dangereux venus d’Asie est donc bel et bien révolue (comme avec Landwind par exemple). Parmi les fonctions d’aide à la conduite intelligente, l’Omoda en compte 17.
Niveau techologie, l’Omoda 5 électrique est doté d’un énorme double écran incurvé de 12,3 pouces qui permet au conducteur de contrôler la navigation connectée, entre autres.
En outre, cette même interface HMI5.0 offre une expérience visuelle qui s’annonce comme immersive. Bien entendu, nous devrons juger par sur pièce. On notera aussi que ce SUV intègre 5 dispositifs semi-autonomes d’un niveau de 2,5 sur l’échelle du véhicule autonome.
Pour se donner une idée, il faut comprendre que l’autonomie d’une voiture va de 0 (pas du tout autonome) à 5 (entièrement autonome, sans volant ni pédales). La plupart des voitures premium se situent aujourd’hui au niveau 2, comme vous pouvez vous en rendre compte en lisant notre article dédié au sujet.
L’Omoda 5 électrique, qui est équipé d’un moteur synchrone à aimants permanents de 150 ch et 340 Nm, exécute le 0-100 km/h en 7,6 s, soit exactement le temps d’une Toyota GT86 équipée d’un moteur boxer de 200 ch.
En vente chez quels concessionnaires ?
Pour l’heure, on ne sait pas encore comment Omoda sera distribué en Belgique. La marque est toujours en pourparlers avec six candidats et elle souhaite au moins quatre distributeurs supplémentaires, pour un total de dix donc.
Quel prix ?
L’Omoda 5 devrait s’afficher entre 40.000 et 46.000 euros avec toutes ses options. Tout dépend évidemment de la version.
Conclusion
Les attentes sont élevées pour l’Omoda 5. D’ici trois semaines, nous nous rendrons au siège de Wuhu pour tester les différentes variantes de ce SUV. Et bien sûr, nous vous détaillerons notre expérience sur Gocar.be.
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