1. Alfa Romeo Spider (1995-2006)
Lorsqu’Alfa Romeo lance la GTV et Spider en 1995, basée sur c’est le choc ! Le style est très particulier et, surtout, c’est une «traction»… Autant dire que les Alfistes pur jus ont mis du temps à avaler la pilule. Mais soyons honnête : ce Spider était franchement convaincant. Il est certes lourd, mais reste dynamique, même avec le « petit » 2 litres Twin Spark sous le capot. Le châssis est comme toujours soigné chez Alfa avec un train arrière qui se place volontiers et donc fait la part belle au plaisir. Les versions 3 litres V6 sont évidemment plus engageantes pour disposer d’un modèle plus unique – et plus rare aussi.
2. Audi TT (1998-2006)
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La première Audi TT, c’était une œuvre d’art. La ligne, d’une pureté et d’une fluidité étonnantes, rompait avec tout ce qui existait sur le marché. Un véritable objet de convoitise. Sous sa robe toutefois, la technologie était à quelques détails près celle d’une Golf. Le modèle a connu quelques critiques à ses débuts, notamment pour la stabilité à haute vitesse. Rapidement, la dotation de série a été enrichie d’un aileron et de l’ESP. Malgré une ligne spectaculaire, la TT première génération se trouve facilement en deuxième main et à des prix tout à fait compétitifs. Et si vous recherchez de l’exceptionnel, tentez la version 3,2 litres quattro dotée d’une des premières boîtes DSG de l’histoire !
3. BMW Z3 Coupé (1998-2002)
La BMW Z3 Coupé, c’est l’histoire d’une voiture arrivée un peu par hasard. Car ce break de chasse développé sur base du roadster Z3 n’était pas prévu dans le programme de départ. En cela, il est déjà un peu exceptionnel. Oubliez toutefois l’emblématique Z3 M Coupé (321 ch) qui est hors de prix (60.000 à 80.000 €). Pas grave, on se consolera largement au volant de la version 28i (ou 30i un peu plus tard) dont le 6 cylindres en ligne développait déjà 193 ch (ou 231 ch pour le 30i). Cette cavalerie était totalement exploitable grâce à l’adjonction d’un différentiel à glissement limité sur l’essieu arrière.
4. Smart Roadster (2002-2005)
Après la Smart originelle – appelons-la Fortwo par commodité –, le constructeur s’est laissé totalement aller avec la Smart Roadster. Il était très étonnant d’en prendre le volant et, malgré la puissance limitée de 82 ch (une version 61 ch a également existé), on arrivait malgré tout à se faire plaisir tandis que le ressenti routier (la direction surtout) évoquait la Lotus Élise de l’époque. Seul défaut : une boîte robotisée à simple embrayage vraiment lente.
5. Toyota MR (1999-2006)
Fin des années 90, Toyota entend revenir aux affaires sportives. C’est en effet à cette époque que la Celica revient (en version traction), que les Yaris ou Corolla se déclinent dans des versions TS dont les moteurs utilisent la même technique que les moteurs VTEC Honda de l’époque (un croisement augmenté des soupapes à haut régime qui donne plus de pêche). Dans le sillage de la Celica, Toyota lance le roadster MR, une auto qui parle d’emblée aux puristes avec son moteur central arrière et son poids plume (1 tonne à tout casser). Seul bémol : un moteur de 1.8 litre qui tire péniblement 141 ch. Un peu « léger » pour cette voiture au châssis pas spécialement joueur et dépourvu de tout autobloquant. Qu’importe toutefois : la MR, c’est l’assurance de disposer d’un youngtimer assez rare et décalé. Et ultra-fiable qui plus est !
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