La mort a toujours été accompagnée d’un cérémonial très protocolaire dans nos contrées. Pendant des années, les funérailles ont suivi un modèle standard dans lequel le défunt était conduit à sa dernière demeure dans un carrosse majestueux. D’ailleurs, il n’est pas permis de transporter un cadavre autrement que dans un véhicule immatriculé comme corbillard.
Le transport du cercueil, même dans une camionnette, par exemple, n’est pas autorisé. Et même pour le véhicule lui-même, la loi ici ne permet pas beaucoup d’imagination. Pendant ce temps, dans d’autres pays européens, les choses sont différentes et les Cadillac, Chevrolet ou autres Lincoln ont déjà été échangées contre des fourgonnettes ou même des vélos-cargos. Finalement, pourquoi pas ?
Ambiance sereine
Un excellent exemple est la « corbicyclette » du funérarium “Le Ciel & la Terre” à Paris (France), qui utilise un vélo-cargo électrique spécialement adapté. Cet engin pèse 180 kg, a une capacité de charge de 200 kg et atteint une vitesse de 25 km/h. Selon son initiatrice, Isabelle Plumereau, il s’agit « d’une alternative particulièrement adaptée en milieu urbain, où le fonctionnement propre et silencieux de la corbicyclette est un atout pour contribuer à l’atmosphère sereine des funérailles ».
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Dans notre pays, la corbicyclette ou la bicyclette funéraire n’existe pas encore, alors qu’en France, en Suisse ou aux Pays-Bas, par exemple, son usage est autorisé.
Cependant, le cadre juridique entourant les corbillards en Belgique semble également le permettre, avec la disposition selon laquelle « un corps doit être transporté dans un corbillard ou un moyen de transport approprié. La demande croissante pour ce genre de service pourrait accélérer la percée de ce concept.
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