La Mercedes C111 était une voiture surprenante. On peut en dire autant du projet C112 qui n’a malheureusement jamais vu la voie de la production. Pourtant, avec ses bases, la C112 aurait vraiment pu faire trembler la marque au cheval cabré.
Portes papillon
En 1991, Mercedes a voulu présenter au public une voiture hyper technologique. Ses lignes étaient inspirées de ce qui se faisait de mieux à l’époque et surtout, on pouvait y voir des traits du prototype Groupe C ayant évolué dans les années 80 aux 24 Heures du Mans. On pouvait y voir des airs, plus précisément, de Sauber-Mercedes C9 ou encore de la Mercedes C11, ces deux modèles ayant respectivement brillé au Mans en 1989 et dans le championnat du monde de voitures de sport en 1990. Pour faire honneur au riche passé de Mercedes et à la 300 SL, la C112 possédait elle aussi des portes papillon dites « Gullwing ».
V12
La structure était composée d’une monocoque en aluminium la rendant plutôt légère (moins de 1.600 kg) et en position centrale arrière, le V12 de 6 litres développait 408 chevaux, soit une puissance délirante pour l’époque. La C112 abattait le 0 à 100 km/h en 4,9 secondes avant de grimper à 309 km/h ! Au rayon des assistances, elle était déjà équipée de l’ABS, de l’ASR (système d’antipatinage) et du contrôle de châssis actif. Un must à l’époque ! Mais réduction des coûts oblige, le projet C112 a malheureusement dû être abandonné.
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