Nous avons tous appris à conduire il y a plus ou moins longtemps. Et après l’examen de conduite et la réussite du permis, nous avons tous pris nos habitudes… qui sont parfois mauvaises. Bien sûr, nous savons tous comment utiliser un clignotant, mettre les phares, utiliser la boîte de vitesse en ne laissant pas traîner son pied sur l’embrayage. Mais savons-nous encore comment tenir correctement notre volant ? Et là, ça devient déjà nettement plus compliqué.
10h10 ? En fait non…
Ceux qui ont fait de l’auto-école – mais tout le monde n’est pas nécessairement dans le cas – se souviennent que le moniteur rappelait de tenir son volant en position « 10h10 », c’est-à-dire avec une main à gauche et l’autre à droite, le tout en les décalant légèrement vers le haut du volant. En effet, on sait depuis longtemps – et les études l’ont montré – que c’est dans cette position que les mains et les bras peuvent agir le plus rapidement dans les situations tendues de circulation.
Pourquoi cette position 10h10 est-elle tellement conseillée ? D’une part, parce que c’est la meilleure façon d’appliquer un couple de force sur la jante et, d’autre part, parce que depuis 30 ans, les airbags ont fait leur entrée… Un détail dont il faut tenir compte. Car un airbag se déploie en moins d’une seconde et il emportera la main et le bras qui se trouvent soit sur le dessus soit sur le dessous du volant. Et bing, le conducteur s’autoadministrera une sacrée droite ! Dit comme ça, ça prête à sourire, mais la force est telle que cela peut entraîner des blessures très graves aux mains, comme au visage : fracture du nez, doigts à amputer, commotion cérébrale, peau arrachée. Et ce n’est pas de la fiction.
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Changement d’heure
Cela dit, dans ce cas de figure, la tenue du volant en 10h10 pourra aussi provoquer dans de rares cas des lésions. Dès lors, les spécialistes de la sécurité routière recommandent de tenir le volant en position 9h15, c’est-à-dire le plus possible pour que les bras puissent s’écarter en cas de cas et ne pas entrer en collision avec la tête. Ce serait donc la position la plus sûre, mais aussi la plus confortable, car proche des commandes (clignotant, essuie-glace, etc.).
N’oubliez pas malgré tout de bien régler la position du siège : dos collé sur le dossier, le conducteur doit être capable de laisser pendre son poignet au-dessus de la jante du volant. Si vous n’y arrivez pas, c’est que vous êtes trop loin du volant. Et que vous n’aurez pas la force et la réactivité nécessaire en cas d’urgence. Alors, dites-nous maintenant comment vous teniez votre volant ?
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