Pratiquement plus aucune voiture moderne ne se passe de climatisation. Et c’est évidemment tant mieux, car cet équipement permet de voyager plus sereinement, à la fois en hiver ou elle permet d’éviter la buée sur le vitrage et, évidemment, en été où on peut voyager en évitant la surchauffe des organismes.
Cela dit, tout le monde a sa propre manière de piloter la climatisation. Et souvent, lorsqu’on rejoint son véhicule et qu’il y fait 40°C (voir beaucoup plus), on est tenté d’enclencher la climatisation à pleine puissance pour rafraîchir le plus rapidement possible l’habitacle. Au risque d’ailleurs de tomber parfois malade.
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Éviter le choc
Un objectif doit être privilégié : éviter à tout prix le choc thermique pour l’organisme. En effet, respirer de l’air très froid juste après de l’air très chaud peut être dommageable. En réalité, il vaut mieux éviter d’enclencher la climatisation à sa pleine puissance. D’abord parce que cela fait grimper la consommation en flèche, mais aussi parce qu’il est recommandé de d’abord ventiler l’habitacle en ouvrant les fenêtres. Après quelques minutes, on peut alors enclencher la climatisation.
Mais là encore, il faut éviter de le faire n’importe comment. Et il faut oublier les températures de 20 ou 21 °C lorsque le mercure extérieur frôle les 35°C, au risque d’avoir le nez qui commence à couler quelques heures plus tard. En réalité, ce qui est recommandé, c’est d’observer un écart de 5 à 7°C avec la température extérieure. Dès lors, il faut régler la climatisation sur 23 ou 25°C quand il fait 30°C dehors. Ou sur 28°C lorsqu’il fait 35°C. Ça peut sembler excessif comme approche, mais c’est toutefois la seule garantie pour éviter un choc thermique à votre corps. Quel que soit le cas de figure, il ne faut en aucun cas dépasser les 10°C de différence (intérieur-extérieur).
De même, quand on effectue de courts trajets, il est recommandé de ne pas utiliser la climatisation. Renouveler l’air via les ouvrants est suffisant, car à une certaine vitesse se produit un phénomène de brassage de l’air.
Quelle consommation ?
L’utilisation de la climatisation entraîne une surconsommation de carburant. Naturellement, celle-ci variera en fonction de l’utilisation (autoroute ou ville), mais aussi du type de climatisation qui équipe le véhicule. Ainsi, les systèmes de pompe à chaleur (réversible dans ce cas) sont plus efficaces, mais ils mettent souvent plus de temps à atteindre leur régime de fonctionnement. Globalement, on considère que la climatisation peut engendrer une surconsommation comprise en 40 et 70% en ville et sur les courts trajets et de 10 à 15% sur les trajets autoroutiers. Les voitures électriques sont aussi concernées. L’ADEME (l’Agence française de Maîtrise de l’Énergie) estimait que 25% de la consommation d’une voiture électrique était imputable à la climatisation sur une base annuelle. N’oublions pas non plus qu’il faut éviter de rouler fenêtres ouvertes et climatisation enclenchée, car ça ne fera qu’augmenter la consommation tout en rendant caduc le refroidissement de l’habitacle.
Il est par ailleurs important de bien entretenir le système de climatisation. Il faut en effet remplacer les filtres à échéances, mais aussi penser à effectuer les recharges en gaz (entre 50 et 150 euros en fonction du dispositif) lorsque c’est nécessaire.
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