Diesel

La moitié des Belges conduisent moins à cause de la crise

Les Belges sont durement touchés par la crise sur le plan financier : le chauffage à la maison est baissé, les courses sont limitées et ils conduisent moins et moins vite à cause du prix élevé du carburant. Bref, les temps sont durs…

Alain De Jong Alain De Jong | Publié le 29 mars 2022 | Temps de lecture : 4 min

On sait que les Belges ont souffert financièrement ces derniers temps et cette situation a été confirmée une fois de plus par la grande enquête de Het Laatste Nieuws, VTM Nieuws, RTL et Le Soir. La vie est en effet devenue beaucoup plus chère ces derniers mois en raison de la hausse des prix du pétrole, que nous ressentons tous à la pompe et sur nos factures d’énergie. Le prix de nos courses a également fortement augmenté.

Conduire moins et plus lentement

Dans ces circonstances, les familles belges sont contraintes de se serrer la ceinture et d’adapter leur comportement. La Grand Enquête montre, par exemple, qu’en raison du doublement de la facture énergétique annuelle, 60 % des ménages éteignent leur chauffage plus régulièrement. La moitié d’entre eux se passent plus souvent de leur voiture et roulent plus lentement pour économiser du carburant, ce qui est bien sûr l’une des mesures d’économie les plus simples et les plus efficaces. L’étude révèle également que 16 % des Belges souhaiteraient acheter une voiture plus économe en carburant, solution à long terme pour réduire les coûts de carburant.

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En outre, près de la moitié des Belges (48 %) réduisent actuellement leurs dépenses pour les loisirs et les activités de détente afin de maîtriser leur budget. Un groupe plus restreint pense également à des travaux d’isolation, à des panneaux solaires et à des pompes à chaleur afin de réduire leurs factures d’énergie, mais cela demande évidemment un effort financier supplémentaire que tout le monde ne peut pas faire pour le moment.

Le carburant restera cher

Les Belges sont durement touchés financièrement par la crise et roulent donc moins.

La mauvaise nouvelle est que les prix élevés du carburant risquent de durer longtemps. Cette situation est due à plusieurs facteurs : la reprise économique après la crise du coronavirus, le conflit en Ukraine, la volatilité du marché pétrolier international et les relations troubles avec la Russie, l’un des principaux fournisseurs de pétrole et de gaz de l’Europe.

Il ne faut donc pas espérer que la situation se normalise rapidement et que le prix du carburant à la pompe redescende à 1,5 euro par litre ou moins. Le coût du carburant et du chauffage continuera donc à peser lourdement sur notre budget familial dans les mois, voire les années à venir. Et cela, bien sûr, n’est pas une perspective agréable.

C’est pourquoi des mesures gouvernementales sont vraiment nécessaires, comme la baisse des accises sur le carburant en activant le cliquet inversé ou la baisse des tarifs des transports publics, afin que la population soit réellement incitée à abandonner la voiture. En attendant, conduire moins est la seule mesure d’économie raisonnable pour la plupart des Belges.

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