Lancée en 1990 pour succéder à la très étonnante Countach, la Lamborghini Diablo doit sa ligne sculpturale à Marcelo Gandini. À l’instar de ses aïeules, elle est destinée à en mettre plein la vue ! Elle est donc équipée d’un V12 de 5,7 litres de 492 ch qui l’emmène à plus de 300 km/h. Très dépouillée, elle s’adresse à une clientèle de connaisseurs qui ne regardent pas au confort.
Au fil des années, la Diablo s’embourgeoise quelque peu en étant notamment déclinée en version à quatre roues motrices. Mieux équipée, la dernière mouture de ce monstre possède un moteur de 6 litres développant 575 ch. Faisant place à la Murcielago, la Diablo quitte le marché après +/- 3000 exemplaires produits.
Longtemps reléguée au rang d’ancienne supercar déchue, la Diablo a traversé une sorte de purgatoire avant de connaître à nouveau le succès auprès des collectionneurs. Aujourd’hui, comptez plus de 180.000 € pour un exemplaire bien entretenu.
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De par leur caractère extrême, les Diablo n’ont pas beaucoup roulé. Pourtant, même si elles ont très peu de kilomètres au compteur, elles requièrent un entretien constant et scrupuleux. Comme d’habitude sur les voitures italiennes de prestige, les pièces coûtent très cher. Par exemple, l’embrayage ne tient pas plus de 10.000 km sur les premiers exemplaires ! Comptez tout de même 10.000 € pour le remplacer !
Vous êtes encore là ? Voici encore quelques chiffres pour votre gouverne : les amortisseurs arrière coûtent 6.000 €, un échappement 10.000 €. Une grosse révision moteur est facturée dans les 50.000 € ! Si vous êtes désespéré en voyant les factures d’entretien de votre Berlingo, sachez que celui d’une Diablo coûte au minimum 2.000 € et qu’il peut facilement dépasser les 10.000 €. Ne possède pas une Lamborghini qui veut…
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