Qu’on soit en voiture ou à vélo, on a tous déjà rencontré ces doubles câbles traversant la chaussée de manière perpendiculaire. On sait très bien qu’il ne s’agit pas d’un nouveau type de radar, mais bien d’un dispositif de comptage. Ces câbles fonctionnent de manière pneumatique, de sorte que lorsqu’il y a un passage, il active un compteur qui est situé dans le boîtier auquel est reliée la paire de câbles.
Selon HLN qui a mené l’enquête, ce dispositif est assez précis, car il est capable de mesurer l’intensité et la vitesse à laquelle les vélos ou les voitures circulent. Chose surprenante : ce même dispositif est aussi capable de distinguer le type de véhicule qui le franchit. À l’inverse, le système est aussi paramétrable et il peut donc ne prendre en considération qu’un seul type de véhicule, par exemple le trafic vélo ou le trafic automobile exclusivement.
Quels résultats ?
L’objectif de ces dispositifs semble évident : il s’agit de faire des mesures de trafic et les résultats permettent de dresser une cartographie précise qui est utilisée pour améliorer la politique de mobilité. Car les résultats récoltés permettent évidemment d’avoir une très bonne idée de l’intensité du trafic, par exemple aux heures de pointe et des vitesses de passage. Les autorités peuvent ainsi prendre des décisions en toute connaissance de cause : implanter un radar en raison d’une vitesse très élevée ou construire une piste cyclable plus large, car les vélos sont très nombreux à certaines heures.
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Plus nombreux en fin d’année
Actuellement, davantage de dispositifs sont déployés sur nos routes. Cela s’explique par le fait que les mois de septembre, d’octobre et de novembre sont les plus chargés sur les routes, ce qui signifie que c’est à ce moment qu’on dispose du relevé le plus fiable. Les autres périodes sont en effet émaillées de vacances diverses, ce qui fausse les mesures.
Il arrive naturellement que ces câbles de comptables soient installés pendant des périodes très longues, ce qui contribue naturellement à la fiabilité de la mesure.
Quels risques ?
VIAS rappelle dans les colonnes de HLN que l’utilisation de ces câbles pneumatiques est évidemment sans risque pour les automobiles ou les vélos. Pour l’Institut « on peut rouler dessus avec n’importe quel type de véhicule sans aucun problème. Ce n’est qu’avec des patins à roulettes qu’il peut y avoir un risque ». Cela dit, il faut noter que ces câbles ne sont pas utilisés dans tous les cas de figure. En effet, au-dessus de 100 km/h, les risques que celui-ci soit arraché augmentent fortement. En général, leur installation s’effectue sur les tronçons où la vitesse autorisée est de moins de 60 km/h pour ne pas abîmer le dispositif.
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