Dans la course à la voiture électrique, l’autonomie reste un élément central. Car jusqu’ici, celle-ci continue de constituer un frein pour les consommateurs qui la juge trop faible. Les constructeurs sont donc de plus en plus tentés de monter des accumulateurs toujours plus gros, plus coûteux, aussi sur le plan environnemental (matières premières).
De ce fait, les constructeurs et les entreprises spécialisées en batteries poursuivent leurs recherches pour trouver de nouvelles chimies offrant plus de densité énergétique et donc plus d’autonomie. Cela dit, certains mènent d’autres travaux, plus inattendus. C’est le cas de Mercedes qui vient de partager ses recherches et ses trouvailles autour des technologies futures qui pourraient être utilisées d’ici quelques mois ou années.
Une peinture solaire
Parmi les différentes voies explorées, il y a celle d’une peinture solaire censée contribuer à l’augmentation de l’autonomie des voitures électriques. Cette innovation qui est toujours en cours d’évaluation se compose de « modules solaires innovants » ayant une épaisseur de cinq micromètres et qui peuvent être appliqués de manière homogène sur la carrosserie, à la façon d’une pâte très fine qui n’alourdit le véhicule que de 50 g/m2. Totalement négligeable. Selon les ingénieurs, la surface photovoltaïque peut être appliquée sur n’importe quel type de substrat tandis qu’un vernis présenté comme révolutionnaire à base de nanoparticules sert de couche de protection. Ce dernier laisserait passer 94% du rayonnement solaire. Il s’agit maintenant d’appliquer ce revêtement sur une carrosserie et ce, « quelle que soit leur forme et leur angle d’inclinaison ».
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En cours d’évaluation, cette technologie reste encore un peu secrète. Mercedes reste donc encore un peu flou, mais assure que le rendement atteindrait les 20% et qu’avec une surface de 11 m2 qui correspond grosso modo à celle d’un SUV de taille moyenne, cette peinture photovoltaïque pourrait permettre de parcourir jusqu’à 12.000 km par an et cela en se basant sur le taux d’ensoleillement de Stuttgart. Dans les pays ensoleillés, la distance couverte pourrait donc être nettement plus importante.
62% de la distance grâce au soleil ?
Pour l’heure, les tests menés par Mercedes montrent qu’une Mercedes électrique parcoure 52 km en moyenne par jour et que 62% de cette distance pourrait être assurée avec l’énergie solaire. Et Mercedes d’estimer qu’à Los Angeles en Californie par exemple, les automobilistes pourraient même couvrir 100% de leur déplacement grâce à cette peinture.
Mercedes ne communique pas trop de détails, précisant simplement que cette couche solaire ne contient ni terres rares ni silicium. Les matériaux utilisés pour cette technologie sont par ailleurs non toxiques et beaucoup plus simples à produire que des modules solaires conventionnels. Une belle avancée donc qui pourrait presque laisser penser que l’ère de la voiture électrique rechargeable gratuitement est arrivée. Ou presque...
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