Arval Consulting, le leader du marché des voitures de société (20.000 leasing par an environ) a analysé le marché des voitures de société pour les 6 premiers mois de 2022. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la tendance du SUV ne se dément pas.
En effet, sur 10 véhicules vendus, 7 sont des SUV, une mode qui n’est manifestement pas prêt de ralentir, n’en déplaise à Philippe Henry qui souhaite pourtant taxer les véhicules les plus lourds et les SUV en particulier. Pas de chance toutefois : ce sont donc les sociétés qui achètent ces véhicules, souvent en leasing, ce qui signifie que la taxation s’opère dans la majorité des cas en région bruxelloise où les sociétés de leasing sont implantées.
Si les SUV ont la cote, il semble que celle des véhicules électriques est aussi en pleine progression. Bien que le nombre de voitures neuves vendues soit en diminution par rapport à l’an dernier (- 14%), il faut noter que la part des électriques est de 31,6% contre 23,5% l’an dernier. Et cette part grimpe même à 40 % chez les clients professionnels.
7 voitures électriques dans le top 10
Le classement rapporté par Arval au sujet des voitures de société ne surprend dès lors pas : 7 voitures immatriculées sur 10 sont des SUV électriques et deux sont des hybrides alors qu’une seule est moyenne essence. En première place, c’est le Mercedes EQA qui s’impose reléguant le BMW iX3 à la troisième place alors que la deuxième marche du podium est occupée justement par le Golf essence. Viennent ensuite l’Audi Q4 e-tron, la Volvo XC40 PHEV, la Kia EV6, la Volvo XC40 BEV, le Hyundai Tucson PHEV, le Mercedes EQB et la Volkswagen ID.4.
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Chez Arval, on constate que les entreprises encouragent leurs collaborateurs à commander un SUV électrique et, bien entendu, ce top 10 reflète parfaitement l’intérêt fiscal combiné à l’engouement pour les SUV qui ne se dément pas.
Arval rapporte que la voiture de société reste un avantage particulièrement apprécié par les travailleurs. Ce que démontrent aussi les chiffres glanés auprès des entreprises dont 93 % souhaitent maintenir, voire élargir leur flotte dans les trois prochaines années. Selon Arval, la moitié des entreprises utiliseraient déjà des voitures hybrides ou électriques tandis qu’elles n’envisageraient pas de changer leur politique de mobilité malgré le télétravail.
Selon le baromètre d’Arval, les fleet managers s’inquiètent toutefois des possibilités de recharge au domicile des collaborateurs, mais aussi de la forte augmentation des prix de vente des voitures électriques. Ces raisons expliquent notamment pourquoi la moitié des voitures de société rouleront probablement encore au Diesel ou à l’essence d’ici 2025.
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