Parmi les nouvelles voitures électriques immatriculées dans notre pays au cours des six premiers mois, 90,4 % l’ont été au nom d’indépendants et d’entreprises. Ainsi, alors que les voitures électriques sont populaires en tant que véhicules de société, les particuliers sont en train de les délaisser. La raison en est évidente : le prix d’un VE est encore nettement plus élevé.
Neufs et d’occasion
La ministre de la Mobilité Lydia Peeters (Open Vld) veut y remédier et propose une prime, rapporte le journal De Tijd. Cette prime est destinée aux voitures neuves et d’occasion. Les particuliers, les organisations à but non lucratif et les fournisseurs de mobilité partagée peuvent bénéficier d’une aide.
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Quel est le montant de la prime ?
Toute personne achetant une nouvelle voiture en 2024 peut compter sur une prime de 5 000 euros. En 2025, ce montant sera ramené à 4 000 euros et en 2026 à 3 000 euros.
Ceux qui achètent une voiture d’occasion peuvent également bénéficier d’une prime (bien que moins élevée). En 2024, elle sera de 3 000 euros, en 2025 de 2 500 euros et en 2026 de 2 000 euros.
Pas pour les voitures chères
Pour éviter les abus, la prime est assortie de certaines conditions. Par exemple, le propriétaire qui a reçu une prime ne peut pas revendre sa voiture dans les trois ans. Et les personnes qui ont les moyens d’acheter une voiture électrique plus chère ne doivent pas non plus compter sur une aide.
En effet, la prime ne s’applique qu’aux voitures dont le prix maximum est de 40 000 euros TTC. Par exemple, la Dacia Spring la moins chère, qui coûte normalement 20.990 euros, ne coûtera plus que 15.990 euros. Des modèles comme la MG4, la Fiat 500e ou la Volvo EX30 sont également concernés par cette limite.
La Wallonie à la traîne
Cette mesure permettra probablement à la voiture électrique d’être accessible à un plus grand nombre. Mais cela suffira-t-il à convaincre les particuliers ? L’avenir nous le dira.
La prime ne concerne à l’heure actuelle que la Flandre, ce qui met en évidence une nouvelle fracture au sein de la petite Belgique. En effet, la Wallonie n’a prévu aucune mesure de soutien pour les particuliers désireux d’acheter une voiture électrique et il y a peu de chance que cela change en raison de la situation budgétaire délicate dans laquelle se trouve la Région.
La Wallonie est donc en retard, en ce compris pour ce qui concerne l’infrastructure de recharge. Pourra-t-elle trouver les moyens de combler son retard ?
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