Alors que le mois de juin 2023 a été marqué par de fortes chaleurs, les mois de juillet et d’août ont connu une météo pluvieuse et froide en Belgique avec des épisodes relativement brutaux. Selon les experts, ces manifestations sont le fait du réchauffement climatique qui devrait encore s’accentuer dans les prochaines années si rien n’est entrepris à grande échelle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Bien entendu, la Belgique n’est pas la seule touchée par ces phénomènes météorologiques. Ceux-ci se multiplient un peu partout et on peut dire que jusqu’ici, le pourtour méditerranéen a été particulièrement concerné par les fortes chaleurs. Or, selon La Dernière Heure, cette situation va de pair avec une augmentation des demandes d’assistance médicale et technique chez les vacanciers. Chez Touring notamment, la demande au mois de juillet 2023 a augmenté de +26% des appels d’assistance par rapport à la même période de l’année précédente (26.055 demandes d’intervention contre 20.691 en juillet 2022). Ce n’est pas rien.
Les voitures souffrent
Au total, le nombre d’interventions a lui aussi augmenté : +6% du mois de juillet 2023 (6.285 contre 5.926), à la fois médical, mais aussi technique, c’est-à-dire des dépannages pour des automobiles le plus souvent. Si le nombre de dossiers techniques a augmenté de +3,4% et c’est aussi le fait de la chaleur persistante. Les statistiques de Touring montrent en effet que les dépannages étaient liés à des problèmes de batterie souffrant autant de la chaleur que du froid, à des pneus crevés, à des problèmes de surchauffe moteurs ou encore à des problèmes de freins.
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Les aléas de la météo ont aussi entraîné des demandes auprès du dépanneur, notamment pour des problèmes liés à des épisodes climatiques violents, comme des chutes de grêle en Italie (300 appels). Il faudra donc s’y faire et la chaleur comme le froid (et en principe toutes les fortes variations de température) vont mettre à rude épreuve nos automobiles, qu’elles soient thermiques ou électriques, car les batteries et l’électronique sont elles aussi très sensibles aux extrêmes. Il y aura donc probablement intérêt à faire réviser son automobile plus régulièrement afin d’être sûr (ou plus sûr) d’être préparé à ces situations – et 50% des Belges ne font pas réviser leur voiture avant les vacances actuellement.
Quelles sont les pannes des voitures électriques ?
Bien entendu, dans un contexte de transition, on se demande évidemment de quelles pannes nous gratifierons les voitures électriques que nous sommes tous censés adopter d’ici quelques mois ou années ? Et là aussi, Touring à une réponse : les pannes les plus fréquentes concernent la charge, notamment sur la route des vacances où les systèmes électroniques et les propriétaires évaluent mal la surconsommation provoquée par exemple par l’usage d’un coffre de toit (-20%).
Mais il n’y a pas que cela : les avaries se produisent aussi avec la batterie 12V (classique donc) qui alimente l’électronique. Les cas de surchauffe seront aussi de plus en plus nombreux. Car même à l’arrêt pied sur le frein, le moteur continue d’envoyer de la puissance, ce qui peut endommager certaines pièces en cas de fortes chaleurs. En outre, les opérations de dépannage seront aussi plus lourdes et onéreuses, car une voiture électrique ne se remorque que sur un plateau. Et les réparations seront elles aussi plus compliquées puisque tous les garagistes ne disposent pas encore des compétences pour intervenir sur ces véhicules.
Cela dit, Touring indique qu’aujourd’hui, rien n’indique que les voitures électriques tombent plus en panne que les thermiques.
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