Cette année, les Belges ont largement repris le chemin des vacances et, dans ce contexte, le moyen de transport préféré reste la voiture, comme en atteste une enquête menée par le manufacturier de pneumatiques Bridgestone. « La voiture est depuis longtemps le moyen de transport préféré pour partir en vacances. Mais seulement la moitié des Belges font vérifier leur voiture, avant le départ, chez le garagiste. Un conducteur sur huit de la génération la plus jeune (30 ans et moins) déclare même ne jamais le faire. » Il est loin le temps où nos parents ou grands-parents procédaient à une vidange avec de prendre la route du sud…
L’enquête de Bridgestone a été menée auprès de 1.200 personnes et les résultats sont assez interpellant, car 45% des automobilistes ne semblent pas se soucier de l’état de leurs pneus, ce qui, en vacances, pose question puisque les contraintes de poids et de chaleur sont souvent beaucoup plus élevées.
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Des risques et des coûts
Selon Bridgestone, l’état des pneus est pourtant primordial, car des pneus usés ou mal gonflés peuvent mener à un éclatement et donc à des situations dramatiques d’accidents. En outre, un pneu sous gonflé engendre une surconsommation de carburant de +10%. Et là encore, ce sont les jeunes qui semblent les moins concernés (ou ignorer tout de ces règles élémentaires) puisqu’ils sont 14% à déclarer ne jamais vérifier leurs pneus.
La majorité des Belges vérifient leurs pneus une à deux fois par an et seulement 20% une seule fois par an, voire moins. Chose étonnante : une majorité des plus de 60 ans vérifient leurs pneus mensuellement, une situation qui s’explique par le fait que ces personnes n’ont connu que tardivement les technologies de surveillance de la pression des pneumatiques. Ils ont donc conservé le réflexe de vérifier les pressions régulièrement. Et à raison ! Car différentes technologies existent et elles n’ont pas toutes la même efficacité. Certains dispositifs tolèrent en effet des écarts de 10 à 15%, ce qui est déjà important.
Sept conseils
Bridgestone édicte ainsi une série de conseils pour vérifier l’état de ses pneumatiques. Il faut ainsi se montrer attentif à la bande de roulement (ce qui nécessite un inspection roue braquées et en avançant à plusieurs reprises la voiture), aux flancs qui peuvent être abîmés, voire déchirés suite à des contacts avec des bordures. Il faut aussi vérifier la profondeur des rainures d’évacuation de l’eau (1,6 mm minimum) et que le pneu n’a pas été endommagé par un clou ou une vis. Il faut enfin vérifier la pression de chaque pneu, et ce à froid (3 km parcourus maximum ou un repos de deux heures) en observant les prescriptions du constructeur. À chaud, la mesure sera fausse.
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