Ces dernières années, l’achat d’une voiture est devenu de plus en plus difficile. Entre émergence de la voiture électrique, Diesel bashing, zones de basses émissions et nouvelle fiscalité, il est vrai que poser un choix reste complexe. C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’enquête menée par l’institut Ipsos à la demande de Toyota pour notre marché et qui montre que les Belges sont plus indécis que jamais au moment de passer à l’achat.
Forcément, le mois de janvier reste propice aux achats automobiles, même en l’absence de vrai salon automobile, car les réductions sont nombreuses. En outre, les divers changements législatifs (LEZ, élimination des moteurs les plus polluants, prime à l’achat en Flandre, etc.) incitent aussi à la réflexion. L’enquête d’Ipsos montre que les préoccupations premières des acheteurs tournent autour – dans l’ordre – du prix d’achat, de la consommation de carburant et de la fiabilité de la marque. Jamais probablement, la dimension « raison » n’avait eu une si grande place.
Les acheteurs privés en difficulté
Dans le contexte actuel de transition, il apparaît que le marché automobile est très difficile pour les acheteurs privés : près de 44% des personnes interrogées déclarent en effet ne pas savoir quelle voiture acheter tandis que près d’un particulier sur deux estime que la recherche d’une nouvelle voiture est « difficile » et bien plus complexe qu’il y a dix ans. En outre, la déferlante d’informations en tous genres au sujet des voitures serait de nature à perturber le choix : plus de 30% des sondés déclarent se sentir perdu à cause de la surinformation – ou des fausses informations ?
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Pour Ipsos, il en résulte un fort taux de procrastination : un particulier sur trois qui prévoyait d’acheter une voiture dans les deux ans reporte carrément son achat. C’est principalement du aux prix trop élevés (70%), mais aussi à la peur de poser un mauvais choix en matière de motorisation et/ou de l’efficacité des batteries pour ce qui concerne les voitures électriques (50%).
Le moteur, choix cornélien
Le choix du moteur est complexe et, malgré la perspective d’une potentielle interdiction des moteurs thermiques d’ici quelques années, près de quatre personnes sur dix (37%) disent préférer une voiture à essence. Un quart d’entre eux se tournerait plus volontiers vers les véhicules hybrides (27%) tandis que 17% des répondants envisageraient soit un modèle Diesel ou électrique, à égalité.
La voiture électrique continue manifestement d’intriguer, voire de faire peur. Les principaux freins résident toujours dans le prix élevé de ces véhicules (56%), dans les limites d’autonomie (59%) ou encore dans le temps de recharge jugé trop long (59%). Il faut aussi noter que la moitié des particuliers belges ignorent tout des avantages octroyés aux voitures électriques, que ce soit la nouvelle prime à l’achat (Flandre) ou de la taxation moindre (Bruxelles et Wallonie).
Enfin, l’enquête Ipsos/Toyota montre que les Belges restent attachés aux voitures neuves : 50% préfèrent en effet un nouveau véhicule et moins de 30% un modèle d’occasion. En général, le choix d’un modèle d’occasion est motivé par le prix d’achat inférieur.
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