Tous les constructeurs se trouvent dans une situation délicate : le contexte économique, l’augmentation des prix et les pénuries (ou manque de capacité de production) pour certains matériaux – comme le lithium, essentiel à la production des batteries – les menacent, notamment pour imposer à grande échelle la voiture électrique.
Cela dit, il n’y a pas que la production de lithium qui pose problème. C’est aussi le cas des capacités de raffinage de ce métal qui ne sont pas suffisantes. Et c’est ce qui a d’ailleurs amené Carlos Tavares à prédire des pénuries de batteries dès 2024.
Évidemment, cette situation est particulièrement problématique pour des constructeurs qui proposent une gamme 100% électrique. C’est le cas de Tesla qui envisage très sérieusement de construire sa propre raffinerie au Texas, non loin de sa gigafactory. Logique.
S’affranchir
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L’objectif de Tesla avec cette unité de production est de traiter le lithium pour en tirer de l’hydroxyde de lithium qui est utilisé dans les batteries des véhicules. Il s’agit donc de ne plus dépendre des pays comme la Chine, le Chili, l’Argentine et l’Australie pour cette denrée précieuse et de plus en plus difficile à trouver.
Tesla a rentré un dossier auprès du contrôleur des comptes publics du Texas afin de faire sortir cette raffinerie de terre. On sait que Musk affectionne particulièrement cet État américain qui octroie de nombreuses largesses fiscales.
C’est d’ailleurs pour cette raison que l’homme fort de Tesla a récemment déménagé son siège de Palo Alto (Californie) au Texas. Et c’est à nouveau la condition que Tesla a posée aux autorités pour concrétiser le projet de raffinerie. En cas de feu vert, les travaux pourraient démarrer rapidement. Et l’usine voire le jour dès 2024.
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