La transition vers la voiture électrique est en marche et, depuis quelques mois, le nombre de voitures électriques ne cesse d’augmenter. Et ça ne fait que commencer.
Bien évidemment, pour que des voitures électriques roulent, il faut que leur batterie soit rechargée et qui implique la disponibilité d’un grand nombre de bornes de recharge, à la fois dans les lieux privés que dans les lieux publics.
Les bornes publiques sont évidemment très importantes, car elles doivent permettre les grands déplacements, mais aussi les recharges des personnes qui ne disposent pas d’infrastructure à domicile. Dans ce contexte, le déploiement d’un réseau de recharge digne de ce nom a commencé, mais, déjà, on constate l’apparition de nombreux goulets d’étranglement.
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Des sangsues à bornes ?
Cette situation d’indisponibilité se ressent surtout dans les villes où de nombreuses personnes ne disposent pas d’une infrastructure de recharge privée et se retrouvent donc contraintes de recharger presque exclusivement sur le réseau public. Et, justement, les esprits commencent (déjà) à s’échauffer.
Plusieurs plaintes ont en effet été déposées contre des véhicules qui occupent pendant de longues périodes des places de parking situées devant les bornes de recharge. Ce qui est évidemment inutile puisque la batterie du véhicule raccordé est déjà pleine.
Cette situation est apparemment surtout le fait des voitures électriques partagées qui sont abandonnées sur ces places de stationnement en attendant le prochain utilisateur. Ce qui peut évidemment prendre un certain temps…
Accusée, la plate-forme Autodelen.net a répondu aux doléances des mécontents en déclarant que « le phénomène est connu et fait l’objet d’ajustements. Mais le problème réside principalement dans le nombre limité de places avec borne de recharge ».
Cela dit, il faut probablement aussi relativiser le problème, car les voitures partagées sont souvent toutes du même modèle et de la même couleur. Et elles sont donc peut-être été utilisées sans que les plaignants ne s’en soient rendu compte.
Taux de rotation
Bien entendu, il reste aussi la partie des personnes qui laissent effectivement leur voiture sur un emplacement et qui bloquent l’accès à la borne alors que la batterie est déjà chargée. Ce qui a le don d’énerver.
Il y a probablement des moyens d’éviter une guerre des bornes de recharge dans nos villes. La ville d’Anvers, par exemple, travaille depuis un certain temps sur un tarif de rotation qui décourage rapidement un utilisateur de laisser sa voiture branchée trop longtemps sur une borne de recharge.
Pour une voiture chargée, la taxe d’occupation exigée est d’un eurocent par minute, avec un maximum toutefois de 7,2 euros par jour. Ce tarif ne s’applique toutefois qu’en journée, de 8h à 20h. Car il ne faudrait pas que les utilisateurs de voitures électriques doivent se lever la nuit pour déplacer leur véhicule. Du moins pas encore…
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