Ces derniers sont situés au tunnel de Cointe à Liège et sur la N25 à Genappe. Le prochain sera celui situé sur la N58 à Comines-Warneton, qui n’attend plus que sa signalisation, répondait il y a un mois la ministre wallonne en charge de la Sécurité routière, Valérie De Bue, à des questions des députés Maroy (MR) et Goffinet (cdH).
22 autres radars-tronçon sont en cours d’installation à des stades divers de finalisation
L’un des freins est la crainte des parquets d’être submergés de dossiers à traiter. Certains rechignent donc à signer les protocoles nécessaires. Le collège des procureurs généraux avait ainsi demandé cet été un report de la mise en service des sites déjà équipés sur les autoroutes de Wallonie, ce qui a conduit à une concertation avec la ministre et la confirmation que ces appareils seraient bien mis en service, avec des amendes administratives pour les infractions les moins graves.
Un autre frein est la certification des radars installés. “Il y a seulement deux entreprises agréées en Belgique avec un très petit nombre de personnes qualifiées. L’une des deux entreprises a vu son personnel qualifié remettre sa démission. L’autre entreprise se situe du côté d’Anvers. On peut comprendre que cette entreprise surchargée de travail en tous genres ne désire pas se déplacer à Arlon, soit 400 kilomètres aller-retour, pour une ou deux certifications de radars. Elle exige de grouper les certifications, d’où un délai complémentaire”, expose Mme De Bue.
On est donc encore loin des 24 radars tronçon opérationnels pour 2020 annoncés l’an dernier par le précédent ministre de la Mobilité Carlo Di Antonio (cdH). “Il a peut-être été trop optimiste quant aux délais de mise en service des différents radars, annoncés peu avant les élections”, glisse la ministre MR. Cette dernière s’est engagée à mettre en place un second train de radars tronçon une fois que le premier train aura été installé.
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A côté de ces appareils fixes existe en Wallonie un projet-pilote de radars-tronçon déplaçables pour les chantiers autoroutiers. Vues de l’extérieur, les deux unités les composant ressemblent très fort à celles du LIDAR. L’entreprise part de la même base afin de préserver l’identité visuelle bien connue des usagers de la route ainsi que les aspects antivandalisme intégrés. Un mât télescopique sortira néanmoins du LIDAR afin de placer la caméra ANPR à une hauteur de 4,5 mètres, détaille la ministre.
La Wallonie est bien à la traîne en matière de radars: de 2014 à 2019, les appareils de Flandre ont produit 23% des PV de plus. Ceux de Bruxelles ont fait mieux, avec une augmentation de 37%. Au sud du pays, la croissance a été de seulement 7% sur cette même période.
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