Apollo 3500 GT Spider
Fondée en Californie en 1962, la marque de voitures Apollo construisait des modèles d’inspiration européenne dont la caisse était fabriquée chez Intermeccanica. La 3500 GT Spider renfermait un moteur V8 Buick de 3,5 litres. Construite à seulement 88 exemplaires, la GT n’a été produite qu’à 9 unités dans cette version cabriolet. Il semble qu’il n’en resterait plus que 5… (photo : Imboldn.com)
Intermeccanica Italia
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Après l’échec de l’Apollo GT que nous avons évoquée plus haut, Frank Reisner, fondateur d’Intermeccanica, se met à la recherche d’un nouveau projet. Celui-ci entend parler de la Griffith 600, voiture de sport développée aux Etats-Unis et motorisée par un V8 Ford. Suite à des problèmes logistiques, la production de l’engin est vite abandonnée et Reisner en rachète les droits en 1967. Appelée dans un premier temps Intermeccanica Torino, celle-ci est rebaptisée Italia suite à une plainte de Ford. Belle et rapide, elle n’a été produite qu’à environ 400 exemplaires jusqu’en 1973.
Peerless GT
Fondée à Slough en Angleterre, la firme Peerless a produit à 325 exemplaires, entre 1957 et 1960, la GT, une voiture de sport à quatre places dont la carrosserie en fibre de verre reposait sur un châssis tubulaire. La mécanique provenait de la Triumph TR3. Cette anglaise confidentielle a toutefois fini les 24 Heures du Mans à la 16e place, en 1958 !
Isdera Imperator 108i
Eberhard Schultz est un designer qui travaillé pour Porsche et Mercedes. Ce dernier est à l’origine du concept-car Mercedes CW311 que la marque à l’étoile ne produira jamais en série. Qu’à cela ne tienne, Schultz fait évoluer son bébé et crée la société Isdera (pour Ingenieurbüro für Styling, Design und Racing) pour le commercialiser : la Isdera Imperator 108i est née. Construite à seulement 30 exemplaires en 1983 et 1984, elle était équipée d’un gros V8 d’origine Mercedes. Pour l’anecdote, elle disposait d’un périscope placé sur le toit en lieu et place de rétroviseurs !
Triumph TR2 Francorchamps
Contre toute attente, cet élégant coupé est une histoire belge ! Située à Nessonvaux, près de Liège, l’usine Impéria ne produisait plus beaucoup de véhicules de sa propre marque depuis la seconde guerre mondiale. En effet, elle avait décroché plusieurs contrats d’assemblage de voitures pour le compte d’autres marques, dont la Standard Motor Company. Lorsque la firme anglaise, propriétaire de Triumph, lance la très belle TR2 en 1953, l’ingénieur d’Imperia Franz Pardon imagine un coupé sur base de ce roadster. Doté d’un grand toit ouvrant en plexiglass, la Francorchamps est une vraie réussite esthétique et technique. Pourtant, seuls 22 exemplaires ont été fabriqués…
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