En général, les acheteurs de voitures neuves ou d’occasion s’orientent vers des modèles peints dans une teinte qui leur plait. En effet, les modèles arborant des peintures jaunes, vert pomme ou orange ne sont pas spécialement courus. Une grande partie des Européens apprécient les gris foncés ainsi que les noirs ou les bleus nuit. C’est vrai, c’est élégant. Mais si ces teintes sont appréciées visuellement de l’extérieur, elles jouent aussi un rôle au quotidien, spécialement lorsque le cagnard se déchaîne, ce qui est de plus en plus fréquent.
Dans un monde dont le climat change et dans lequel les écarts (et les canicules) se multiplient, les clients devraient probablement y réfléchir à deux fois lorsqu’ils choisissent la couleur de leur automobile. Car, oui, la couleur extérieure est un facteur qui influence la température de l’habitacle d’un véhicule.
La réflexion
Pour comprendre ce phénomène, rien de plus simple : il suffit de se souvenir de ses cours de sciences dispensés en humanité. On sait que les couleurs absorbent différemment les rayons du soleil. Aussi, plus la teinte est claire, plus celle-ci réfléchit le rayonnement solaire tandis que plus la teinte est sombre, plus elle va absorber les rayons lumineux. Le noir absorbe ainsi 90% du rayonnement. À l’inverse, un blanc va réfléchir entre 70 et 90% du rayonnement solaire.
Ce phénomène d’absorption et de réflexion va naturellement avoir un impact au niveau de la température intérieure de la voiture. Au niveau de la température prise directement sur la carrosserie, les écarts peuvent atteindre les 25°C, ce qui n’est pas rien. Ce n’est heureusement toutefois pas l’écart qu’on pourra mesurer dans l’habitacle. Celui-ci se situera plutôt entre 5 et 7 °C. Mais la différence est là malgré tout.
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Quelle couleur choisir ?
Quelle couleur choisir ? Doit-on tous rouler en voiture blanche ? Heureusement non, car, on l’a dit, la différence reste gérable. Mais il est vrai qu’avec une couleur claire, on sentira la différence : l’habitacle sera moins surchauffé lorsqu’on récupère la voiture sur un parking et le climatiseur devra fournir moins d’efforts pour maintenir la température – donc on consommera moins. N’oublions pas que la clim peut entraîner une surconsommation allant jusqu’à 30% quand elle doit tourner à plein régime. Bien entendu, dans les régions très chaudes, la voiture blanche sera conseillée. Et elle fait d’ailleurs partie des habitudes, comme on peut d’ailleurs l’observer quand on voyage dans les pays du sud de l’Europe.
Pour trouver des alternatives ou jouer la carte du juste milieu, on peut par exemple se tourner vers un gris clair qui reste gris donc passe-partout, mais permet déjà de gagner quelques degrés de confort. Et cela vaut pour n’importe quelle couleur. On notera que les voitures de couleur claire vieillissent aussi mieux, car elles sont moins soumises à des températures extrêmes. Et, tant qu’à faire, optez si le constructeur le permet pour des vitres teintées (proposé à l’arrière surtout) qui, certes plus opaques, ralentissent la pénétration du rayonnement solaire.
La couleur reste importante pour la facilité de revente d’une voiture. Dès lors, autant anticiper le marché et les aléas climatiques qui nous attendent.
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