La transition vers la voiture électrique est en marche, cela ne fait aucun doute, l’Europe ayant pris des dispositions très claires sur le sujet. Cela dit, cette transition forcée rencontre pas mal de freins et pas seulement de la part des utilisateurs. En effet, le contexte économique pose aussi problème, car la production de minerais nécessaires aux batteries est nettement insuffisante aujourd’hui tandis que les prix de ces métaux s’envolent aussi rendant la voiture électrique de moins en moins abordable.
Aujourd’hui, le minerai le plus essentiel pour nos batteries est le lithium, un composé dont l’exploitation est concentrée essentiellement en Australie, en Chine et en Amérique du Sud. L’Europe dispose elle aussi de quelques gisements. Ils sont situés au Portugal, mais aussi en Ukraine, ce qui, on l’aura compris, pose aussi quelques soucis.
Pas que des mines
Cela dit, le lithium n’est pas qu’extrait du sol. En effet, une autre manière de s’en procurer consiste à l’extraire des saumures contenues dans les nappes souterraines. Un projet pilote existe d’ailleurs en France, en Alsace plus précisément.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Cela dit, il est désormais possible de se procurer du lithium autrement : grâce à l’eau de mer. Certes, le composé y est présent de manière très diluée et le rendement d’extraction est faible. En tout cas jusqu’à aujourd’hui. Car des chercheurs de l’Université de Chicago ont développé une technique qui consiste à activer un courant électrique pour isoler les ions de lithium et les fixer sur une électrode avant de pouvoir les récupérer.
Ces « lithiums marins » sont actuellement à l’étude et, bien que la technologie soit encore expérimentale, sa potentiellement industrialisation pourrait ouvrir la voie d’une source de lithium pratiquement inépuisable.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be