Lorsque le constructeur chinois BYD est arrivé sur le marché, Le Tang, son SUV électrique 7 places, est passé un peu inaperçu, éclipsé par les vedettes de la gamme du constructeur que sont la berline Seal, le SUV compact Atto 3 et la citadine Dolphin. Offrant un rapport prix/prestations intéressant, il manquait cruellement de personnalité et d’une image pour réussir dans notre pays. Ce manque de personnalité, le centre de design de BYD mené par l’allemand Wolfgang Egger (ex Audi) l’a bien compris et a corrigé le tir avec le facelift dont a fait l’objet le Tang.
Le look du SUV a beaucoup évolué : exit la grosse calandre qui est remplacée par une nouvelle face avant appelée en interne la « Dragon Face » qui, dixit le dossier de presse de BYD, marie élément stylistiques orientaux et occidentaux. L’avant est caractérisé par de nouveaux phares angulaires LED et par un panneau à lames distinctif portant le nom BYD en toutes lettres. La carrosserie est faite de surfaces tendues qui lui donnent un aspect épuré et assez dynamique qui lui va très bien. Entourés d’éléments en aluminium satinés, les vitrages de grandes surface font entrer la lumière dans l’habitacle. La ligne d’épaule proéminente part de la pointe des phares vers l’arrière donne au Tang une jolie touche d’originalité.
Equipement standard complet
Long de 4,97 m, le Tang offre de la place pour 7 personnes mais on réservera avant tout les sièges qui reposent dans le plancher du coffre à des enfants car l’accès n’y est pas franchement aisé. En parlant du coffre, celui-ci offre une capacité variant de 235 à 1.655 lorsque tous les sièges sont rabattus. La banquette arrière est coulissante, ses dossiers fractionnés 60/40 sont réglages en inclinaison et plusieurs ports USB-C permettent aux passagers de recharger des appareils électroniques. Par rapport à l’ancien Tang, l’habitacle a fait l’objet d’une plus grande attention dans le choix des matériaux qui sont de meilleure qualité qu’auparavant (plastiques « moussés » et garnitures au toucher plus agréable), plus digne d’un véhicule haut de gamme.
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Le volant a été redessiné, un éclairage d’ambiance LED a fait son apparition et un système multimédia de dernière génération (BYD Intelligent Cockpit) a été intégré dans la planche de bord. L’écran central passe ainsi de 12,8 à 15,6 pouces, alors que l’instrumentation est dispose d’une dalle de 12,3 pouces. L’équipement standard est très complet avec un grand toit ouvrant panoramique, des sièges en cuir aux réglages électriques, chauffants et ventilés. Via une application sur smartphone, il possible d’accéder à certaines fonctions à distance comme l’activation de l’air conditionné ou l’ouverture/fermeture des fenêtres. Enfin, un système audio Dynaudio à 12 haut-parleurs complète la dotation de série.
Nouvelle batterie
Le BYD Tang est équipé de deux moteurs qui développent une puissance combinée de 517 ch et un couple de 700 Nm. Le 0 à 100 km/h est envoyé en 4,9 secondes, ce qui est loin d’être ridicule pour un véhicule de ce gabarit. Fait assez rare que pour être mentionné, ce SUV est capable de tracter jusqu’à 1.500 kg. La principale nouveauté technique de ce Tang « facelift » est sa nouvelle batterie (toujours en forme de lame, une spécialité de la marque) de plus grande capacité qui participe à la rigidité structurelle du plancher. D’une capacité de 108,8 kWh (contre 86,5 kWh auparavant), elle permet au Tang de disposer d’une autonomie de 530 km WLTP. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, la vitesse de chargement a également été améliorée avec une puissance maximale de 170 kW, contre 120 kW auparavant. Le chargeur embarqué de 11 kW permet quant à lui des recharges en courant alternatif. Enfin, la fonction V2L permet d’alimenter des appareils électriques à une puissance maximale de 4 kW.
Direction floue
Sur la route, le Tang fait preuve d’un confort d’utilisation agréable et un amortissement piloté qui feutre bien les aspérités de la route. Très réactive, la mécanique fournit au SUV la puissance nécessaire (et plus encore !) pour tirer son épingle du jeu dans la circulation grâce à des accélérations puissantes. Outre les nombreuses alertes de sécurité qui ne sont pas toujours faciles à désactiver, on peut reprocher à ce BYD une direction plutôt floue qui ne nous a pas mis forcément en confiance sur le parcours autoroutier que nous avons effectué à allure soutenue sur des autoroutes germaniques relativement encombrées. Sur ce point, il mériterait moins d’assistance pour donner un meilleur retour d’informations. Dans les conditions de notre essai, nous avons consommé environ 25 kWh/100 km, ce qui permet à la voiture de parcourir 450 km avec une charge.
Conclusion
Bien plus présentable qu’auparavant, le BYD Tang jouit d’une belle autonomie, d’un équipement complet et de confort de très bon niveau. Reste à voir son prix qui, inconnu au moment d’écrire ces lignes, qui pourrait faire la différence face à la concurrence.
Le BYD Tang en chiffres
Moteur : 2 moteurs électriques, 517 ch et 700 Nm, batterie lithium-ion
Transmission : sur les quatre roues
Boîte de vitesses : transmission automatique à un seul rapport
L/l/h (mm) : 4.970/1.955/1.745
Poids à vide (kg) : 2.630
Volume du coffre (l) : 235 à 1.655
Batterie (kWh) : 108.8
0 à 100 km/h (sec) : 4,9
Vitesse maximale (km/h) : 190 km/h
Autonomie (WLTP, km) : 530
Consommation (WLTP, kWh/100 km) : 24
CO2 : 0 g/km
Prix : NC
TMC : Flandre : 0 euro ; Wallonie et Bruxelles : 61,50 euros
Taxe de circulation : Flandre : 0 euro ; Wallonie et Bruxelles : 97,68 euros
Ecomalus Wallonie : 0 euro
- Politique « toutes options »
- Performances
- Confort général
- Absence d’image « premium »
- Consommation élevée
- Direction floue
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