L’Europe veut que nous roulions tous à l’électricité à partir de 2035, c’est pourquoi les ventes de voitures à moteur thermique (essence et diesel) seront définitivement stoppées dans les États membres. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre plus large du Plan Climat visant à faire de l’Europe un continent climatiquement neutre d’ici 2050. La raison invoquée de cette mesure est qu’il s’agit d’une nécessité pour sauver notre planète en raison du réchauffement rapide de l’atmosphère ces dernières années.
Or, la mise en œuvre de cette transition électrique en Europe semble néanmoins entraîner de nombreuses complications. Tout d’abord, une offre abordable de voitures électriques avec une autonomie décente est nécessaire pour assurer la mobilité individuelle des Européens. Deuxièmement, un réseau dense de points de recharge devra être déployé rapidement pour alimenter tous ces millions de véhicules électriques d’ici une dizaine d’années. Sans parler de la nécessaire production d’électricité qui devra également être adaptée.
Aucun soutien pour les électriques
Bien sûr, ces changements et adaptations ont un prix qui devra être payé par chacun d’entre nous dans les années à venir, ce qui commence à inquiéter tout le monde. De l’homme de la rue aux politiciens nationaux, en passant par les indépendants et les entrepreneurs. L’homme politique italien Matteo Salvini, président du parti Lega, par exemple, n’est pas du tout emballé par les projets européens de transition électrique des transports. Selon lui, ils sont irréalistes et inabordables et ne trouvent donc pas de soutien populaire.
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C’est pourquoi Matteo Salvini a déclaré à Bloomberg qu’un référendum au cours duquel la population pourra exprimer sa préférence sur l’interdiction des voitures à moteur à combustion à partir de 2035 devrait être organisé prochainement. « Laissez les travailleurs de l’usine de Mirafiori et tout le monde dans le pays décider s’il est juste de licencier des gens en Italie et de donner simplement une longueur d’avance à la Chine », a fulminé Salvini.
En attendant, ce référendum a toutes les chances d’avoir lieu, car la Lega de Salvini fait partie de la coalition de centre-droit dirigée par Giorgia Meloni du Fratelli d’Italia qui vient de remporter les élections en Italie. Et comptez sur les autres pays pour suivre. Car aussi nécessaire que soit la transition énergétique, son élaboration et sa mise en œuvre semblent devoir se faire d’une manière différente de celle proposée actuellement pour rallier l’ensemble de la population européenne.
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