Souvent le débat autour de la voiture électrique tourne court et se résume à une opposition : pour ou contre. Parmi les constructeurs, au moins un se montre farouchement opposé au déploiement des véhicules électriques. Voici pourquoi.
Politique
Récemment, VIAS a fait une sortie pour demander la suppression de la filière dite des 30 heures pour le passage du permis de conduire. Selon l’organisme, cette suppression doit avoir lieu pour des raisons de sécurité routière. D’accord, mais plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une mesure antisociale. Qu’en est-il ?
La riposte du Kremlin aux pays occidentaux visant à plafonner le prix du pétrole ne s’est pas fait attendre. Vladimir Poutine a décrété que dès le 1er février 2023, il ne vendrait plus de pétrole aux pays qui plafonnent les prix. Nouvelle crise en vue ?
Récemment le gouvernement flamand a décidé de durcir sérieusement les conditions d’accès aux zones de basses émissions dès 2031. Dès cette date, toutes les voitures Diesel en seront bannies. Est-ce vraiment réaliste et, surtout, n’est-ce pas antisocial ?
Cafouillage en Wallonie : en raison de la non-publication des arrêtés d’application, les zones de basses émissions (LEZ) qui devait entrer en vigueur en janvier 2023 ne seront pas instaurées. Dans le contexte, le politique a du se réorganiser. Officiellement, les zones de basses émissions au sud du pays entreront en vigueur au 1er janvier 2025.
La réduction de la vitesse sur les autoroutes en Wallonie – à 100 km/h au lieu de 120 – est une idée qui a germée il y a peu à la fois dans un groupe de travail citoyen, mais aussi dans la cadre de la guerre en Ukraine et de l’explosion des coûts de l’énergie. Cette mesure ne sera finalement pas adoptée. Elle sera remplacée une gestion dynamique de la vitesse et du trafic.
Si la transition vers la voiture électrique est amorcée au niveau européen, certains gouvernements prennent aussi des initiatives. C’est le cas en Flandre avec les LEZ de Gand et d’Anvers qui interdiront sans exception toutes les voitures Diesel dès 2031. Et ce n’est pas tout…
Bien que les instances européennes aient avalisé l’interdiction de la vente de voitures thermiques en 2035, cette obligation est de plus en plus remise en cause par une série de pays, dont l’Italie qui fait vent debout cette résolution.
Une étude menée par Etui, le centre indépendant de recherche et de formation de la Confédération européenne des syndicats, dénonce la voiture électrique et les dérives qui s’esquissent autour de ce mode de propulsion. L’auteur n’y va pas de main morte : tricheries programmées, coût pour les citoyens et dérive règlementaire européenne, tout y passe.
Le secrétaire d’État à l’urbanisme et au patrimoine Pascal Smet vient de décider qu’à partir de 2023, il ne sera plus autorisé de stationner une voiture devant un bâtiment classé à Bruxelles. Voilà qui va encore réduire le nombre de places de parking.
En Suisse, un projet d’ordonnance de restriction d’utilisation d’énergie prévoit de limiter l’usage des véhicules à batterie aux trajets strictement nécessaires. Un sérieux revers pour l’automobile zéro émission.
L’instauration d’un permis à points est sur les rails en Belgique et, selon les autorités, il devrait être effectif avant la fin de cette législature, c’est-à-dire avant l’été 2024. Mais de nombreuses dissensions apparaissent au sein des politiques, menaçant déjà l’initiative.
Le projet de réaménagement de la capitale Good Move suscite bien des contestations, y compris au sein de la majorité politique. PS et Ecolo reprochent par exemple au MR de bloquer les initiatives sans proposer d’alternatives. Le MR répond…
À peine connue – et même pas encore totalement avalisée –, la norme Euro 7 fait déjà l’objet de vives critiques de la part de deux groupes pourtant antinomiques : les constructeurs et les écologistes.
La Commission européenne vient d’adopter et de publier la norme Euro 7. Ce qui signifie que l’on connaît enfin son contenu. Celle-ci est moins sévère que prévu tandis qu’elle édicte aussi certaines règles pour les voitures électriques.