Nos autoroutes sont souvent le théâtre de chantiers divers, tantôt pour dressés pour l’élagage, tantôt pour du nettoyage ou encore pour des travaux de rénovation plus ou moins lourds. Dans ces chantiers, la vitesse est limitée, souvent à 70 km/h et parfois à 50, ce qui laisse le temps pour voir quelles sont les opérations.
Ce qui est étonnant, c’est que, très souvent, les chantiers semblent abandonnés parce qu’aucun ouvrier n’y travaille. Ces situations énervent bon nombre d’automobilistes qui rongent leur frein dans les ralentissements quotidiens provoqués par certains de ces chantiers, mais aussi parce que cela donne l’impression que le chantier est à l’arrêt et qu’il va durer des mois encore.
Pas forcément à l’arrêt
Sud Presse a contacté la SOFICO qui gère les autoroutes en Wallonie. L’organisme indique que ce n’est pas parce qu’il n’y a personne sur le chantier qu’il est pour autant à l’arrêt, car il n’est pas toujours nécessaire de faire travailler les prestataires 24h sur 24h. Par exemple, lorsqu’il y a une nouvelle pose de tarmac, un temps de séchage de plusieurs jours est requis pour éviter les dégradations trop rapides.
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Dans le même ordre d’idées, la SOFICO indique que ce n’est pas parce qu’on ne voit pas d’ouvriers qu’ils ne sont pas présents. En effet, sur les viaducs par exemple ou les ponts, ceux-ci peuvent œuvrer en dessous ou au-dessus. Ils sont invisibles, mais bien au travail.
Parfois à l’arrêt malgré tout
Bien entendu, dans certains cas de figure, les chantiers peuvent malgré tout être à l’arrêt. Cela peut se produire en cas de conditions météorologiques difficiles, comme c’est le cas pour tout entrepreneur en bâtiment. Parfois, des opérations nécessitent en effet un temps sec, voire même certaines températures minimales. Il faut donc avant tout assurer la qualité des travaux plutôt que la rapidité soutient encore la SOFICO.
Bien entendu, les retards peuvent parfois peser sur le délai du chantier et celui-ci peut être dépassé. Théoriquement, dépasser le délai implique le paiement d’indemnités de la part du prestataire. Cela dit, elles ne sont toutefois pas automatiquement dues. Comme lorsque les travaux après démontages sont plus lourds qu’estimés au départ. Puis, il y a les cas de force majeurs, comme la pénurie de matériaux. Dans ces cas, le maître d’œuvre peut octroyer des délais supplémentaires qui se justifient. Chaque cas serait examiné en fonction des contraintes.
Cela dit, la SOFICO assure qu’en Wallonie, la grande majorité des chantiers sont terminés dans les délais impartis. On se demande toutefois pourquoi les chantiers ne déroulent pas plus souvent la nuit, ce qui impacterait moins le trafic et pourrait réduire le temps des travaux. Oui, mais cette option n’est toutefois que retenue dans des situations bien précises, justement lorsque les conditions de trafic le nécessitent. Mais cela reste une exception.
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