Les Belges ont prévu de profiter de cet été et de leurs vacances, et ce après deux ans de privation en raison de la pandémie. Selon une enquête de Europ Assistance, 71% des Belges ont des projets de vacances, soit 18% de plus que l’an dernier. Ce que l’on apprend aussi, c’est que le Belge partira plus longtemps et qu’il dépensera davantage, c’est-à-dire 2.289 euros en moyenne pour une famille (nldr 2,5 personnes) au lieu de 1.983 euros en 2021. Très bien, sauf qu’il faudra faire attention à l’inflation et notamment celle – explosive – qui touche les locations de voiture.
On l’avait déjà constaté il y a quelques mois : les prix des voitures de location ont fortement augmenté ces dernières semaines, en raison notamment de parcs automobiles qui n’ont pas été reconstitués entièrement à la suite de la crise de la Covid. Or, le marché et la demande sont désormais très soutenus, ce qui signifie que l’on se retrouve en état de pénurie à de nombreux endroits.
Du simple au double ou au quadruple
Interrogé par les journaux du groupe SudPresse, l’UPAV (Union Professionnelle des Agences de Voyages) indique que les prix ont au moins doublé. Ils sont en effet au minimum entre 1,5 et 2 fois plus élevés que précédemment et il n’est pas rare qu’il faille débourser 1.500 euros aujourd’hui contre 600 auparavant. Et le tout n’est pas de savoir payer, il faudra aussi de la chance pour en trouver une si vous y prenez en dernière minute. Ce sera particulièrement le cas le week-end du 15 août (qui est un long week-end cette année) préviennent les opérateurs.
Manifestement, c’est sur les îles que la situation est la plus préoccupante, que ce soit en Corse, sur les îles grecques, en Sicile, aux Canaries, etc. Mais le phénomène est loin d’être isolé et, désormais, il est aussi d’actualité en France dans les grandes stations balnéaires où les prix ont aussi doublé.
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Les touristes changent leurs habitudes
Cette situation pousse aussi les touristes à renoncer aux voitures de location. Une partie d’entre eux choisira de rester plus sédentaire et recourra aux services de navette ou d’excursion proposés par les hôtels.
Ce qui est inquiétant, c’est que cette situation est manifestement partie pour durer. En effet, les professionnels estiment qu’un retour à la normale n’est pas envisagé avant 2025. Ce qui rejoint les prévisions de la sortie de la crise de l’énergie, aussi estimée à 2025. Reste à savoir si les prix reviendront à ce qu’ils étaient avant la crise. Et ça aussi, c’est peu probable.
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