La plaque d’immatriculation est un élément incontournable de la réglementation routière puisque c’est elle qui permet d’identifier un véhicule. Elle assure donc leur traçabilité, de leur construction jusqu’à leur destruction ou exportation, en passant par leur homologation et leur acquisition.
En Belgique, la grande majorité des véhicules motorisés sont obligatoirement munis de plaques d’immatriculation qui doivent être visibles et lisibles. Il n’existe que quelques exceptions, comme les vélos, les trottinettes de moins de 25 km/h. Mais pour les autres usagers de la route, une plaque d’immatriculation sale ou illisible peut rapidement devenir un problème légal.
Plaque sale : quels risques encourus ?
Selon le Code de la route belge, tous les équipements des véhicules, y compris les plaques d’immatriculation, doivent être en bon état et correctement entretenus. L’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) rappelle que chaque conducteur est responsable de maintenir la propreté et la lisibilité de sa plaque. Si la plaque devient illisible en raison de l’état de la route ou d’intervalles trop longs entre les lavages, cela constitue une infraction de second degré.
Ce type d’infraction expose dès lors l’automobiliste à une amende de 116 euros (valable partout en Belgique). Une sanction qui peut sembler sévère pour ce qui pourrait être perçu comme un simple manque de soin. Cependant, comme on le sait, la plaque d’immatriculation joue un rôle central dans la sécurité routière et le contrôle des véhicules. Une plaque illisible rend plus difficile l’identification du véhicule en cas d’accident ou d’infraction, ce qui complique considérablement la tâche des forces de l’ordre.
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Plaque dissimulée : des sanctions plus sévères
Si rouler avec une plaque d’immatriculation illisible peut coûter cher, dissimuler volontairement sa plaque peut entraîner des conséquences autrement plus graves. En effet, en cas de dissimulation délibérée, même partielle, la sanction peut aller jusqu’à la saisie du véhicule. Ce type d’infraction est évidemment considéré comme bien plus grave, car il empêche toute identification du véhicule.
Cette pratique illégale peut être utilisée pour tenter d’échapper aux radars automatiques ou aux contrôles de police. Cependant, les autorités prennent ce type de fraude très au sérieux et les sanctions encourues sont à la hauteur de la gravité de l’acte. En plus de la saisie du véhicule, d’autres sanctions plus sévères telles que des amendes plus lourdes ou des poursuites judiciaires peuvent également être envisagées en fonction des circonstances. Il faut donc bien se souvenir de cette règle pour éviter les ennuis. Certains automobilistes se diront peut-être qu’une plaque sale peut leur éviter des ennuis, mais ce n’est en fait pas le cas…
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