La mobilité individuelle est sans conteste placée sous le signe de l’évolution. C’est vrai pour les moyens de mobilité douce qui se multiplient sous des formes différentes (trottinettes, vélos électriques, monoroues, etc.), mais aussi pour l’automobile qui est de plus en plus électrique et qui, faute de station-service, doit être rechargée en rue, surtout dans les villes où les utilisateurs ne disposent souvent pas d’emplacement privé.
De ce fait, les aménagements de nos rues changent aussi. On y trouve en effet de plus en plus de bornes de recharge – alors que le nombre est encore loin d’être suffisant – et, en toute logique, l’emplacement de parking (et souvent les emplacements) qui va (vont) avec.

Quelle priorité et quelles amendes ?
Mais quelle légitimité trouve ces emplacements de parking réservés aux voitures électriques ? Sont-ils légaux ? Et là, il faut répondre par l’affirmative. Le site de la police fédérale est bien clair à ce sujet et ces emplacements sont en fait renseignés dans le Code de la route. L'article 70.2.1, 3° stipule en effet que ces emplacements sont réservés uniquement aux véhicules 100% électriques ou hybrides rechargeables. Mais aussi que ces emplacements doivent être signalés par un panneau de signalisation E9a « stationnement autorisé » (panneau bleu avec un P blanc) avec, en dessous, le symbole d'une prise – similaire à ceux pour le disque de stationnement ou les places réservées aux personnes à mobilité réduite.
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Tout automobiliste qui enfreint cet article commet en réalité une infraction de premier degré et risque donc une amende de 58 euros. Cela dit, ce n’est pas pour autant que ces emplacements sont réservés aux voitures électriques. En effet, depuis le 1er octobre 2022, il faut que ces véhicules soient raccordés à la borne et qu’ils rechargent effectivement. Sans quoi, la loi se retourne aussi contre ces conducteurs sans gêne et les sanctionnent aussi d’une amende de 58 euros. Rappelons d’ailleurs que certaines communes (à Bruxelles surtout) infligent des amendes aux voitures électriques qui restent stationnées une fois la recharge terminée, quand ce n’est pas l’opérateur de la borne qui surfacture.

Les infractions échappent encore aux scan-cars
Il faut toutefois savoir qu’une voiture thermique qui occupe une place d’une voiture électrique n’est pas encore détectée par les scan-cars. Et elles ne sont donc pas mises à l’amende. Pour ce cas de figure, il faut encore un contrôle manuel, donc des stewards ou des policiers qui patrouillent, ce qui rend évidemment les choses plus compliquées. Certains contrevenants passent donc entre les mailles du filet. Mais le risque est de plus en plus important, car les agents contrôlent évidemment prioritairement les zones équipées de bornes de recharge. Logique.
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