Smart Crossblade
Quelle mouche a piqué les designers de Smart lorsqu’ils ont imaginé la Crossblade ? Basée sur la City Coupé devenue plus tard ForTwo, cette voiture se passe de toit, de pare-brise et de portières. En cas d’intempéries, les sièges sont recouvert d’un textile résistant à l’humidité. Très peu utilisable dans nos contrées, cette voiture-jouet reprenait la mécanique 3 cylindres, 700 cc développant 71 ch.
Sans surprise, les performances n’étaient pas au rendez-vous avec un 0 à 100 km/h abattu en 15,2 secondes et une boîte robotisée à la lenteur désespérante. Vendue neuve près de 25.000 € sans les lunettes de soleil (voire même la casque) indispensables à sa conduite, elle n’a tout simplement pas trouvé son public. Avec une production limitée à 2.000 exemplaires, elle a eu beaucoup de mal à s’écouler au point que des lots de voitures invendues ont finalement été cédés à des marchands pour une fraction du prix de vente initial.
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Aujourd’hui
Vingt ans après son lancement, la Smart Crossblade fait sourire grâce à sa ligne très sympa, le côté très fun de son concept et son absence de réelle utilité. La bête est devenue collector et il faut compter minimum 18.000 € pour en trouver une. L’avantage est que les voitures disponibles sur le marché ont toutes très peu roulé ! Parfaite pour se faire remarquer, la Crossblade suscite la sympathie partout où elle passe.
Citroën C6
Au départ, il y avait une volonté de la part de Citroën d’ajouter un modèle statutaire dans sa gamme, cinq après la disparition de la XM. Présentée au Salon de Genève 2005, la C6 était une berline à la ligne pour le moins originale (très Citroën en fait) mais qui ne manquait pas de cachet. Sous son capot, on retrouvait à la base un V6 diesel de 2,7 litres et un V6 essence de 3 litres.
Plus tard, un 4 cylindres de 2,2 litres et une évolution du V6 diesel dont la cylindrée est portée à 3 litres arriveront dans au catalogue. Le tableau aurait pu être idyllique mais la voiture souffrait de nombreux problèmes électroniques, sa finition n’était pas au niveau de la concurrence allemande et sa présentation intérieure était dépassée. En l’absence d’une vraie image, la C6 s’est très mal vendue et seuls 23.384 exemplaires ont été produits jusqu’en 2012.
Aujourd’hui
Il semble que la C6 soit enfin sortie du purgatoire dans lequel elle se trouvait depuis quelques années. La berline française a semble-t-il de plus en plus d’adeptes, surtout aux Pays-Bas. Sans surprise, ses prix ont augmenté et il faut compter une dizaine de milliers d’euros pour un bel exemplaire pas trop kilométré.
Hyundai Veloster
Largement oubliée aujourd’hui, la Hyundai Veloster est pour le moins…asymétrique. De profil, à gauche, elle était un coupé, alors qu’à droite, elle était une berline quatre portes ! Ce délire de designer a vu le jour en 2011 et s’adressait à une clientèle désireuse de rouler en voiture sportive mais qui avait besoin d’une bonne accessibilité aux places arrière.
Ce compromis pour le moins original n’était malheureusement pas très pratique à cause de l’unique porte arrière. Sous son capot, on retrouvait le 1.6 GDI de 140 ch et le 1.6 T-GDI de 186 ch. En Europe, la sauce n’a pas pris contrairement au marché nord-américain. Produite pendant seulement 5 ans, la Veloster a été ultra-marginale et sa seconde version n’a d’ailleurs plus été commercialisée sur le Vieux Continent.
Aujourd’hui
On aime le côté décalé de la Hyundai Veloster qui était joliment dessinée. Aujourd’hui, on en trouve à partir de 9.000 €, un prix sympa pour une voiture originale et qui était agréable à conduire, faute d’être une fusée.
Nissan Cube
Culte au Japon depuis la fin des années 90, la Nissan Cube portait parfaitement son nom : cette boîte à chaussures sur roues à vocation urbaine était hyper trendy au point que quelques exemplaires importés s’arrachaient aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne. En 2010, Nissan Europe décide de commercialiser sa 3e mouture avec le moteur 1.5 dCI Renault et un bloc 1.6 essence « maison », tous deux de 110 ch. En Belgique, les ventes furent désastreuses et la petite Nissan disparu dans l’anonymat en 2011, sans fleurs ni couronnes.
Aujourd’hui
A posteriori, il semble que la Nissan Cube est arrivée trop tôt sur le marché, ce qui en a fait un flop. Certes sa ligne était particulière, mais elle avait également beaucoup d’avantages comme un intérieur spacieux avec un store de toit panoramique en papier de riz façon temple japonais, et elle ne roulait pas mal en plus ! A condition d’en trouver une, on peut se démarquer dans la circulation à partir de 6.000 €.
Renault Wind
Basée sur la plateforme de la Renault Twingo II, la Renault Wind était un petit-coupé au toit amovible et au format de guêpe. Produit de 2010 à 2012, il a été un vrai flop avec seulement 14.370 exemplaires produits. Pourtant, il avait de quoi séduire car ces trains roulants étaient issus de la Twingo RS, de même que son moteur 1.6 16V de 133 ch.
Il était également possible d’opter pour le 1.2 TCe de 100 ch. Son toit escamotable électriquement en 12 secondes était assurément pratique et il n’empiétait pas sur le coffre à bagages.
Aujourd’hui
La Renault Wind a eu du mal à percer en raison de son image très féminine qui a dérouté une clientèle essentiellement masculine. C’est dommage car elle se révélait très amusante à conduire et son gabarit en faisait une bonne citadine. Si vous voulez faire fi des préjugés, vous pouvez en trouver à partir de 5.000 €. A ce prix, il ne faut surtout pas hésiter !
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