Le contrôle technique automobile a été plusieurs fois dans l’œil du cyclone ces derniers temps : les délais d’attente toujours très longs et les pratiques malhonnêtes et quelque peu arbitraires des contrôleurs n’ont pas été une bonne publicité pour ce secteur. Mais cela ne met apparemment pas fin au problème.
HLN.be vient d’apprendre que le personnel d’inspection vend des « rendez-vous rapides ». Cela signifie que les longs délais d’attente de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, ne s’appliquent pas à tout le monde. Ceux qui ont les bons contacts peuvent se rendre au contrôle technique sur rendez-vous dès le lendemain. Et même sans temps d’attente : il suffit d’arriver en voiture et, cinq minutes plus tard, le véhicule est inspecté !
Bien sûr, il y a un prix à payer, mais il n’est apparemment pas trop élevé. HLN.be affirme que le travail est effectué pour 50 euros en espèces dans la main de l’inspecteur qui a fixé le rendez-vous. Ce « service » serait également proposé par les garages, ce qui signifie qu’il y a une certaine organisation derrière tout cela. S’agit-il d’un revenu d’appoint intéressant ou de la corruption pure et simple ?
Quoi qu’il en soit, on peut s’interroger sur ce système de « rendez-vous rapides » lors des contrôles automobiles. En effet, ceux qui paient pour cela ne contournent pas seulement le système de réservation officiel, mais peuvent aussi s’attendre à un contrôle positif et à une carte verte pour leur voiture.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Le gouvernement et la Goca sont mis en garde
Apparemment, le phénomène des pots-de-vin lors des contrôles automobiles existe depuis un certain temps et est également connu des responsables. Le GOCA, la fédération des contrôleurs automobiles, a déclaré à HLN.be qu’elle est « au courant, mais qu’elle ne peut pas faire grand-chose ». Le cabinet de la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open Vld), a également déclaré qu’elle « avait été récemment informé de ces pratiques, mais qu’il appartient aux organismes de contrôle d’enquêter et d’y mettre un terme ». Bref, aucune action concrète contre ces mauvaises pratiques n’a donc encore été entreprise.
Nous pouvons peut-être supposer que ce petit commerce de fait principalement entre le personnel corrompu de l’inspection automobile et les concessionnaires. La question que l’on peut se poser est de savoir si tout peut encore être fait correctement de cette manière. Probablement pas, car un client qui paie un service s’attend à ce que sa voiture soit inspectée, quel que soit son état. Et bien sûr, le citoyen est à nouveau victime de cette situation, car il doit souvent attendre très longtemps avant de passer au contrôle technique.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be