Selon une étude dirigée par l’ULB, les trottinettes électriques partagées qui ont fleuri dans notre capitale ces derniers mois n’auraient rien d’écologique. Elles émettraient en effet 131 grammes de CO2 en moyenne, à chaque kilomètre parcouru ! Soit bien plus qu’une citadine à essence en situation réelle.
Deux facteurs expliquent cela : la production en Chine, responsable de 79% des rejets de CO2 totaux d’une trottinette, combinée à une durée de vie très courte : 7,5 mois seulement en moyenne. Or pour devenir moins polluantes, leur durée de vie devrait être portée à 9,5 mois minimum.
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Pour y parvenir, les chercheurs préconisent plusieurs pistes : des modèles plus solides, une infrastructure mieux entretenue (trous dans les chaussées notamment), un usage plus soigneux, ainsi qu’une diminution du vandalisme.
Moralité : pour l’environnement, mieux vaut aller à pied, à vélo… ou en (petite) auto !
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